Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Capitaine Enzo

On nous cache tout, on nous dit rien.

28 Juin 2014 , Rédigé par Capitaine Enzo Publié dans #Banksters

On nous cache tout, on nous dit rien.

En 1966 Jacques Dutronc chantait : « On nous cache tout, on nous dit rien ». On pourrait penser qu’aujourd’hui avec la facilité d’accès à l’information grâce à Internet, on est au courant de tout. Et bien non, Hollande réussit à enfumer les français et à cacher les informations primordiales pour notre avenir. Depuis 2012 qu’il est à l’Elysée, deux traités importants sont en discussion entre l’Union Européenne et les Etats-Unis, le TAFTA ou traité de commerce transatlantique et le TISA ou ACS concernant les services publics et privés. Or Hollande, depuis 2 ans et demi, n’en a jamais parlé, sauf une seule fois à Washington pour promettre à Obama son allégeance et la promesse de signer l’accord TAFTA rapidement. Un autre traité, dont personne ne parle, est aussi en discussion depuis 2012 et sur celui-ci, c’est le black-out total, on en connait quelques lignes, depuis peu, grâce à Wikileaks qui vient d’en dévoiler sur Internet un partie des discussions. Ce traité est important pour les américains qui entendent tout bonnement démanteler les services publics en Europe. Hollande fait un très mauvais calcul en gardant le silence, sa technique de l’enfumage à ses limites. Autre domaine qui touche moins les français, c’est l’Internet des savanes. Outernet arrive dès cet été et entend, à terme, tuer Internet grâce à la gratuité de l’information, oui... mais quelle information quand on sait qui est aux manettes de ce nouveau média : le chef d’orchestre s’appelle Georges Soros.

Outernet, la belle escroquerie

Comme ceux qui me lisent le savent, je vis au Brésil dans un coin reculé et je me connecte à Internet par le réseau des téléphones cellulaires (pas de vitesse, limitation à 5GBits par mois et quasiment impossible de charger la moindre vidéo). Quelle joie d'apprendre il y a quelques mois que Google, Facebook et d’autres avaient prévu de couvrir les zones du monde peu habitées par des relais Internet placés en orbite au moyen de satellites ou de ballons sondes. Cette semaine, je reçois un courriel m'annonçant que les essais d’Outernet débutent dès cet été accompagné d’informations sur son fonctionnement. Surprise, je découvre qu'Outernet n'a rien à voir avec Internet car le système ne permet pas de naviguer sur les sites de son choix car ceux-ci sont sélectionnés pour vous et d’autre part, impossible d'adresser des mails. En recherchant sur Google, on découvre que le propriétaire d’Outernet est une organisation américaine à but non lucratif « Media Development Investment Fund », qui a été financée en partie par Georges Soros (Voir: Il faut sauver le soldat Dollar !). Georges Soros est ce financier américain, ami de Rockfeller et Rothschild, qui a été le principal soutien des milices ukrainiennes qui ont renversées le gouvernement de Kiev en fin 2013.

Le crédo d’Outernet est : « le droit à la connaissance est un droit fondamental » et ses fondateurs espèrent donner accès à leur système à 40% de la population mondiale. Ils ont même le culot d’annoncer un projet révolutionnaire qui outrepassera la censure et parlent d’ accès universel à l'information. Ainsi, si l'on en croit leurs dires, les Nord-Coréens et les Chinois pourront se connecter à Outernet via n'importe quel smartphone ou ordinateur. En réalité, Outernet est un système de satellite TV, on changera de site Internet comme on passe d’une chaine à l’autre sur sa Télévision. On l’a bien compris, le but de Soros est de faire passer ses idées et ainsi éviter la censure des états. Avec la gratuité, il va attraper de nombreux gogos, ici au Brésil, beaucoup d’analphabètes ne mangent pas à leur faim, mais dépensent leur « Bolsa familiale » (équivalent du RSA) dans la Cachaça (alcool de canne) ou dans l’achat d’une télévision ou d’un smartphone.

Outernet devrait être entièrement opérationnel dès le mois de juin 2015. Comme le disait Jacques Attali, Internet est dangeureux car il permet un accès trop libre à l’information ; avec Soros et ses amis, nous aurons droit à quelque chose de parfaitement dirigé.

Entend-tu, petit somalien, tibetain opprimé, érythréen affamé, demain, tu continueras à avoir faim, à devoir faire des kms pour ramener 2 jerrycans d'eau croupie à la maison, mais pendant ce temps, tu pourras lire sur Wikipedia quel grand homme est ce philanthrope de Georges Soros, lire les infos sur les amours de Culbuto et voir les résultats des matches de foot sur Google News. C’est un peu le retour des radios grandes ondes des années 70.

Diffuser de l'information depuis l'extérieur d'un pays, ça existe depuis... La radio ! C'est sur qu'Internet fait peur à nos dirigeants, voire même à Soros. Big brother est de retour et en plus c’est gratuit !

Sinon, vous avez le droit de gober.

Qu’est-ce que TiSA ? Encore un traité négocié en catimini

Hollande ne sait plus quoi nous annoncer, la croissance de la France est en berne, l’inversion de la courbe du chômage est oubliée, ses visions sur le retournement de l’économie sont évanouies, même ses pactes (Simplification, compétitivité, Responsabilités) sont tous au point mort. Heureusement qu’il y a les problèmes à L’UMP, la Coupe du monde de foot et les vacances, de cette manière, les français vont peut- être oublier. Pourtant, il ne peut pas ne pas être au courant de ce complot tramé par les Etats-Unis sur les services publics et qu’il cache aux français depuis 2 ans et demi ! On vient d’en découvrir la partie financière grâce à WikiLeaks qui vient de publier le projet de texte secret pour le commerce des services (TISA).

Si les contenus des négociations du Traité transatlantique (TAFTA) (voir : Comment Obama va couillonner Hollande et l’Europe ) sont partiellement connus grâce à des fuites, on ne sait pratiquement rien de concret sur ce traité TiSA. Encore un accord traité EN SECRET dans votre dos. En février 2013, la Commission européenne demande au Conseil des États membres, de donner le feu vert aux discussions. Le 18 mars 2013, le Conseil de l’Union européenne, réuni en session « Agriculture et Pêche », donne mandat à la Commission pour négocier, au nom de l’UE, un accord plurilatéral sur le commerce des services avec les Etats-Unis et une vingtaine d’autres états. Ce mandat n’a jamais été publié !

Le parlement européen n’est saisi que 4 mois plus tard, soit en juillet 2013 et malgré les reproches fait au Conseil par les eurodéputés pour avoir accordé un mandat sans prendre en compte leur avis, les parlementaires l’ont validé par 526 voix pour et 111 contre avec pour la France, les voix du PS et de l’UMP. Les parlements nationaux et le public sont tenus dans l'ignorance la plus totale, seules les grandes entreprises et les organisations patronales, comme le Medef, sont étroitement associées aux négociations et accèdent aux informations. Le projet a été classé secret et pas seulement pendant les négociations, mais aussi pendant cinq ans après l'entrée en vigueur de la TISA. Un déni de démocratie !

Vous n’avez pas aimé le traité transatlantique, vous allez détester TISA !

Ce traité appelé TiSA, en anglais, (Trade in Services Agreement) ou en français (Accord sur le Commerce des Services) (ACS) vise une libéralisation totale du marché des services, qu’ils soient publics ou privés. Il a été lancé à l'initiative des Etats-Unis et de l’Australie en 2012 entre une cinquantaine de pays (dont l’Union Européenne). Il fait suite au blocage des négociations du cycle de Doha de l’OMC, et ces 50 pays, une fois l’accord conclu souhaitent l'imposer à la totalité des pays de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC),

Bien que rien ne soit officiel, voici ce qui pourrait nous tomber dessus:

  • Les États signataires du traité ne seraient plus autorisés à légiférer pour limiter les transactions financières internationales.
  • L’ouverture à la concurrence internationale de tous les services et renoncement des états à toute protection des fournisseurs de services locaux privés ou publics.
  • Si des services privés existent à côté de services publics (par exemple hôpitaux, écoles), les deux auront droit aux mêmes subventions.
  • Mise en concurrence des services publics, de l’eau, de l’éducation ou de la santé, la fin de la régulation des marchés financiers et de la protection des données des citoyens.
  • Empêcher toute intervention publique dans les domaines : éducation, transports, poste et télécommunications, services de comptabilité et d’audit, ingénierie et logistique, santé, assurance, nouvelles technologies et transferts de données, recherche, banque et services financiers... Objectif : ouvrir encore davantage les services à la concurrence internationale.
  • Interdire toute intervention des États dans certains domaines, comme la sécurité des travailleurs, l’environnement ou la protection des consommateurs,
  • Verrouiller les privatisations et obligations de neutralité économique pour les états. Tout soutien financier apporté aux services publics devrait être ouvert au secteur privé. Ainsi, une université américaine qui veut s’établir en France pourra demander un financement du même niveau qu’une université publique d’état, aux frais du contribuable.
  • Pourraient être concernés par la mise en concurrence avec le privé, les procédures d’autorisation et d’octroi de licences (permis de construire, de conduire,etc....), les services internationaux de transport maritime, les services de technologie de l’information et de la communication (y compris les transferts de données transfrontaliers), l’e-commerce, les services informatiques, les services postaux et de messagerie, les services financiers, le mouvement temporaire des personnes physiques, les marchés publics de services, (passeports, carte d’identité,etc....).
  • Au nom de la libre concurrence les monopoles comme les systèmes publics de Sécurité sociale, assurance chômage pourraient être démantelés ou mis en concurrence. Les cotisations publiques ne vont pas disparaitre pour autant car il faudra toujours prendre en charge les plus pauvres (CMU, RSA, etc...)
  • Un géant de la fourniture d’eau, du gaz ou du transport ferroviaire étranger, aurait ainsi le droit de s’installer en France. Il pourrait aussi exiger de bénéficier de subventions d’un montant égal à celles versées par l’État à ses concurrents.
  • Le retour à une nationalisation ou une municipalisation d’un service public privatisé serait strictement interdit. Ainsi, deviendrait-il impossible comme à Paris, une municipalisation de l’eau, après la gabegie et l’explosion des factures des particuliers provoquées par les requins de la Générale et de la Lyonnaise des eaux.

En clair, vos enfants pourraient étudier dans une école privée qui s’occuperait plus de vendre les marques de ses sponsors que de faire leur éducation.

Pourquoi devrait-on obéir aux américains ?

Les américains bavent d’impatience de voir les traités TAFTA et TISA signés par leurs partenaires européens. Il faut dire qu’avec des hommes en place, comme Junker et Hollande, deux bons toutous, prêts à tout ratifier ce que leur demande Obama, c’est presque dans la poche. Ainsi la chambre de commerce américaine évalue rien que le marché accessible des services à 1400 milliards de dollars !!! Les multinationales américaines n’attendent plus que le feu vert pour envahir l’Europe. Un accord tellement palpitant qu’il pourrait doubler les exportations de services des États-Unis, soit un gain de 3 millions d’emplois (Les Etats-Unis souhaitent abolir toute préférence nationale en matière d’emplois ).

Comment en est-on arrivé là ? La démocratie est morte, tout se fait dans le dos des peuples. Pour le TAFTA, on nous promet que l’accord devra être validé par les parlements européens et nationaux. Mais ce qui est inquiétant, rien de tout cela n ‘est prévu pour le TISA. Le document que Wikileaks a publié nous informe que cet accord doit rester secret pendant 5 ans après sa ratification. Comment le tribunal arbitral américain (le même que pour le TAFTA) va t-il pouvoir condamner un état ou un département ou une municipalité sur une infraction à un traité dont le contenu est inconnu. Il va falloir trouver des arguments juridiques vachement tordus. Le plus grave, c’est que ce traité TISA, bien que l’on ne sache rien d’officiel pourrait être mis en en application dès 2014, alors, c’est même peut-être déjà fait !

Cela s'appelle un complot. Si Hollande pense que les Français vont accepter sans broncher le démantèlement du service public, il fait un très mauvais calcul. La technique du fait accompli a ses limites, parce qu’il y a bien un moment où ça va finir par se voir.

C’est quoi cette démocratie ?

Voir les commentaires

Et 1..., et 2.... et 11 milliards, Vive la Coupe Mc Do, Coca, Budweiser !

21 Juin 2014 , Rédigé par Capitaine Enzo Publié dans #Politique

Et 1..., et 2.... et 11 milliards, Vive la Coupe Mc Do, Coca, Budweiser !

Je n’ai jamais assisté de ma vie à un match de football et ne suis jamais allé dans un grand stade, mais en ces temps de Coupe du monde de football et habitant le Brésil depuis plusieurs années, il faut quand même que j’en dise deux mots. Dilma Rousseff, la présidente brésilienne, a donné les pleins pouvoirs pendant un mois à Sepp Blatter, le président de la FIFA. Comment en est-on arrivé à ce que des associations sans but lucratif aux statuts d’amicales boulistes (CIO, FIFA), imposent leurs lois aux pays hôtes des grandes compétitions sportives comme la Coupe du Monde de football, dont le nom a été américanisé depuis qu’elle a été organisée en 1994 aux Etats-Unis « World cup FIFA ». Que ce soit la FIFA ou le CIO, ces associations, imposent des lois spéciales qui leur permettent de quasiment gérer le pays dans lequel ont lieu les compétitions. Elles brassent pourtant des fortunes et ne payent aucun impôt.

La FIFA comme le CIO sont des associations sans but lucratif, basées, comme la plupart des fédérations sportives internationales, en Suisse, bien que toutes les deux aient été créées en France au début du siècle dernier. Elles sont protégées par les lois suisses et n’ont aucun compte à rendre et ne payent aucun impôt. La FIFA emploie environ 300 personnes et aurait réalisé en 2012 un bénéfice de 89 millions de dollars. Ses réserves financières, sur lesquelles elle n’est pas imposable du fait de son statut, s’élèveraient à 1,378 milliard de dollars. La FIFA est depuis quelques mois accusée de corruption pour l’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar. Mais, le vrai scandale est surtout la manière dont elle conçoit l’organisation en mettant sous sa coupe le pays organisateur.

Le Brésil aux ordres... de la FIFA

Comme le disait Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA, « Je vais dire quelque chose de fou, mais un moindre niveau de démocratie est parfois préférable pour organiser une Coupe du monde. Quand on a un homme fort à la tête de l’État qui peut décider, c’est plus facile pour nous les organisateurs. » L’organisation a imposé au Brésil un régime d’exception draconien : exonérations fiscales pour la FIFA et ses partenaires commerciaux, engagements sur la construction des stades et des équipements sportifs pour les entrainements des équipes, liberté totale sur l’exportation des devises et sur la conversion des devises, pas d’obligations de visas pour le personnel lié à l’évènement, dérogations au droit du travail, délimitation de zones commerciales exclusives pour les multinationales sponsors, protégées par une police des marques, mise en place policière et militaire à la charge de l’état au profit de la manifestation, ...etc.

La FIFA a imposé sa loi au parlement brésilien

Une loi spéciale a été créée en mars 2012 juste pour la durée de la compétition. La Fifa s’est donnée le droit de vendre des billets sans pratiquer de demi-tarif pour les étudiants et les retraités, par exemple. Mais surtout, elle a obtenu l'autorisation de vendre de l'alcool dans les stades (interdit depuis 2003 dans les stades brésiliens) afin de satisfaire son partenaire américain Budweiser. Mais ce n’est pas tout, une zone commerciale exclusive est déployée dans un rayon de 2 kilomètres autour des stades, il est impossible pour les boutiques situées dans ces périmètres de commercialiser des produits autres que ceux des partenaires officiels (Mc do, Coca Cola, Budweiser, Visa). Cela concerne quelques 300.000 vendeurs qui sont contraints de fermer boutique, s’ils n’acceptent pas les règles de la FIFA.

Grâce à cette « Lei Geral da Copa », la Fifa bénéficie d'exonérations fiscales pour elle et ses sponsors et a obtenu la mise en place de tribunaux d’exception, pourtant contraire à la constitution brésilienne, comme elle l’avait obtenu en 2010 en Afrique du sud. Pour des raisons de sécurité, les habitants vivant dans un rayon de 1 km autour du stade doivent solliciter des accréditations pour rentrer chez eux. Cette restriction de la liberté de circulation est-elle légale ?

De son côté, l'Etat fédéral brésilien se porte garant sur le plan financier, notamment pour la construction et la rénovation des 12 stades, du règlements des factures à la charge du contribuable brésilien.

Le gouvernement brésilien s’est mis à genoux devant la FIFA et son sponsor Budweiser qui lui verse 25 millions de dollars par an de « pots de bière » jusqu’en 2022. Enfin on est soulagé que la Coupe du monde ne soit pas sponsorisée par la cocaïne et les marchands d’armes.

On comprend que les brésiliens pètent les plombs!

Non seulement la FIFA part avec la caisse, mais laisse derrière elle... des lois qui risquent de perdurer.

La coupe du monde est une façade

Depuis décembre 2008, les forces de polices militaires (UPP) ont envahi les favelas de la zone sud de Rio. Médiatiquement, il s’agit d’une guerre contre les narco-trafiquants, en réalité, il s’agit de chasser ses habitants pour laisser la place aux promoteurs immobiliers. Les favelas sont des collines au fort potentiel touristique.

Derrière la FIFA et la coupe du monde, il y a la haute finance (toujours les mêmes) et notamment les magnats de l’immobilier intéressés par les terrains occupés par les favelas (bidonvilles). Les personnes qui ne connaissent pas le Brésil doivent savoir que, contrairement à la France ou les bidonvilles sont relégués en banlieue, ici au Brésil les favelas jouxtent les quartiers les plus chics de Rio, Sao Paulo ou Salvador de bahia. Les habitants les plus pauvres ont été attirés par les villes ou ils peuvent trouver du travail et ils se sont installés sur des terrains très difficiles d’accès et inconstructibles.

Le Brésil n’a pas mégoté pour accueillir le Mondial, 12 stades ont été rénovés ou sont sortis de terre ainsi que des travaux d’infrastructures, notamment dans les transports, ont été réalisés. Pour faire ces travaux, les autorités brésiliennes ont procédé à des expulsions forcées des favelas. Leur projet initial était de nettoyer rien que 119 favelas à Rio de Janeiro avant la fin 2012. Cela fait les affaires des magnats de l'immobilier, qui, dit-on, financent la police militaire (UPP) chargée de ce nettoyage. Ici, la police tire avec des balles caoutchouc sur les manifestants, mais à balles réelles dans les favelas.

Les événements sportifs deviennent aujourd’hui le prétexte de vastes opérations qui s’apparentent souvent à un nettoyage urbain, dont les plus pauvres se retrouvent les victimes, comme à Sotchi, en Afrique du sud ou ici au Brésil, ou l’ONU estime à 150.000 les familles qui ont été expulsées dans les villes qui abritent le Mondial. Des violations directement liées aux exigences de la FIFA et du CIO, qui selon le rapport du Centre for Housing Rights and Eviction (COHRE) auraient entraînées, entre 1988 et 2008, l’expulsion directe ou indirecte de deux millions de personnes, dont la moitié rien que pour les JO de Pékin.

La lutte contre les « narco-trafiquants » a bon dos

Le Dr Socrates, ancien grand joueur de la sélection brésilienne, avait déclaré dans une interview sur une grande chaine brésilienne, peu de temps avant sa mort en 2011, que les Jeux olympiques et la Coupe du monde étaient la plus grande blanchisserie d'argent sale provenant du trafic de drogues et d'autres contrebandes. Tout cet argent n’étant pas taxé et ses transferts non contrôlés vers la Suisse permettent effectivement de se poser des questions. Depuis décembre 2008, les forces de polices militaires (UPP) ont envahi les favelas de la zone sud de Rio. Médiatiquement, il s’agit d’une guerre contre les narco-trafiquants, en réalité, il s’agit de chasser ses habitants pour laisser la place aux promoteurs immobiliers, car les favelas sont des collines au fort potentiel touristique.

La coupe du monde au Quatar aura t-elle lieu ?

Les Etats-Unis seraient-ils le plan B de la FIFA, après les rumeurs d’annulation pour cause de corruption et de fortes températures, certains médias avancent que la Coupe du monde 2022 serait transférée aux Etats-Unis. La Fifa a une prédilection, ces dernières années, pour les pays émergeants pour lesquels il semble plus facile d’imposer leur stratégie de machine à fric. Le Brésil accueille la Coupe du monde 2014 et les JO 2016 ; la Russie, les JO d’hiver 2014 et la Coupe du monde 2018 ; la Chine les JO 2008, l’Afrique du Sud la Coupe du monde 2010, le Qatar la Coupe du monde 2022. À quoi s’ajoutent les Jeux du Commonwealth organisés en Inde en 2010. La Corée du Sud accueillera les JO d’hiver 2018 et le Japon les JO d’été 2020. Mais, s’il y a un raté, les Etats-unis présentent de gros avantages, les stades et les infrastructures sont déjà en place.

Je pense qu’il faut arrêter de fantasmer, le Mondial 2022 aura lieu au Quatar , ils achètent tout. Ils ont la F1, les tennismen vont tous participer au tournoi ATP richement doté. En 2015, le championnat du monde de Hand-ball se jouera au Quatar et personne ne s’offusque de tout cela.

La FIFA a réussi à introduire la bière de son sponsor Budweiser au Quatar, pays ou l’alcool est interdit. Ils ne l’ont pas fait avec des des pots de vins.......mais avec pots de coca !

Qui est derrière la Fifa ?

La FIFA est une façade de sociétés et de banquiers qui volent et cassent la souveraineté des pays qui accueillent la Coupe du Monde. Ce n'est pas la Coupe au Brésil, mais la Coupe de la FIFA et cet événement sert surtout à faire des milliards en allégements fiscaux.

Serait-ce pour aider la finance que Hollande avait de nouveau relancé l'idée, il y a quelques mois, des jeux olympiques dans la capitale française. Avec ce que l'on découvre sur ce que sont réellement ces associations (soit-disant sans but lucratif) telles que la FIFA et le CIO, il est clair que la France n'a pas besoin de cela dans l'état ou est son économie. Heureusement, Hidalgo, la maire de Paris ne semble pas favorable. On se rappelle que l'organisation des jeux olympiques à Athènes en 2004 qui devait coûter 4 milliards d'euros ont atteint, en réalité les 20 milliards, et a été un des facteurs qui ont mis la Grèce sur la paille.

Qui profite de tout cela? Les politiciens, les entrepreneurs et des sociétés comme Coca-Cola, Visa, Mac do, Budweiser, toutes américaines et toutes d'un pays ou le football est loin d'être le sport roi.

Voir les commentaires
1 2 3 > >>