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Capitaine Enzo

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Il faut sauver le soldat Dollar !

25 Avril 2014 , Rédigé par Capitaine Enzo Publié dans #Les Banksters

Il faut sauver le soldat Dollar !

Hollande a essayé d’en mettre plein la vue au président chinois XI Jinping en le recevant avec faste au chateau de Versailles, mais son manque de neutralité et sa soumission à la politique des Etats-unis, font que la France n’est pas considérée comme un bon interlocuteur. La seule chose qui intéresse les chinois, c’est faire du commerce et la France, c’est un petit client et un minuscule fournisseur. Non le véritable partenaire de la Chine, c’est l’Allemagne. La preuve, Xi Jinping a frappé un grand coup en matière de diplomatie économique, il a proposé à Angéla Merkel de recréer entre les deux pays une nouvelle « route de la soie », une ligne de chemin de fer entre Duisbourg, le plus grand port intérieur du monde, une plaque tournante du transport de l'Europe et centre de l'industrie de l'acier de la Ruhr en Allemagne et Shangai. Ce projet, s’il se réalise ne va pas être du goût des américains qui ont buté pour trouver un accord commercial avec la Chine. Les Etats-unis risquent aussi de perdre leur hégémonie monétaire, car la Russie, la Chine et les BRICS viennent d’annoncer qu’ils allaient abandonner le dollar comme monnaie d’échange dans leurs transactions commerciales. C’est la réponse du berger à la bergère, Poutine a trouvé un moyen de répondre à Obama et aux sanctions économiques prises par les occidentaux et l’Europe obéissante. Le commerce mondial , grâce au paiement en dollars, est l'un des piliers de la puissance économique de l'Amérique, car elle crée une demande importante pour la devise américaine, ce qui permet aux États-Unis d'accumuler d'énormes dettes à peu de frais. Est-ce la fin d’une devise devenue une monnaie de singe, depuis qu’elle n’est plus indexée sur l’or ?

Depuis le début de la crise en Crimée et en Ukraine, les médias traitent tous du sujet des sanctions contre la Russie. Ils donnent tous la même conclusion, la Russie va être asphixiée économiquement et va devoir lâcher prise. Et si c’était l’inverse, et si l’Ukraine n’ était qu’un prétexte pour Obama pour faire une guerre économique à la Russie en se faisant aider par l’Europe occidentale particulièrement docile en ce moment. Mon avis est que Washington semble enfermé dans une idéologie de sabotage économique, de confrontation et de guerre pour maintenir son hégémonie mondiale défaillante.En effet depuis qu’Obama est à la Maison blanche, de plus en plus de pays montrent des signes d’opposition à la domination américaine. Depuis qu’ils sont devenus « amis », le manque de fermeté de sa majesté Culbuto 1er déteindrait-il sur le président américain? Les écoutes par la NSA dont ont fait l’objet Dilma Roussef et Angela Merkel, la main-mise sur Internet et surtout les sanctions prises par la communauté occidentale contre la Russie à propos de l’Ukraine, font réagir les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud) qui préparent une riposte qui risque faire trés mal à l’amérique et indirectement à l’Europe.

Le plan Soros a des ratés

Georges Soros est un milliardaire américain d’origine hongroise qui a fait sa fortune avec l’aide de Rothschild et qui est resté célèbre pour avoir fait sauter la Banque d’Angleterre en 1992. En 1993, il fonde l'Open Society Institute, devenue Open Society Foundations en 2010, dont l'objectif affiché est de mettre son nez dans les démocraties. Il s’est fait une spécialité, intervenir notamment dans les pays de l'ancienne Union soviétique. Il est considéré comme le financier qui a soutenu les mouvements qui ont chassé le président ukrainien en mars dernier. Sa fondation est aussi intervenue en France, en 2009, Soros a financé une étude sur le contrôle au faciès en France menée par des chercheurs du CNRS ! En 2011, il a financé une étude controversée sur des discriminations dont seraient victimes les musulmans de Marseille. En 2012, sa fondation a fait un don de 35 000 euros au Collectif contre l'islamophobie en France.

Ce milliardaire, oligarque et activiste vient de publier un plan pour pousser les Etats-unis à punir la Russie pour ses actions en Crimée et en Ukraine. Il demande à Washington d'ouvrir ses réserves stratégiques de pétrole afin de faire baisser le cours du pétrole brut et nuire à l’économie russe. La Russie, dit-il, a besoin de vendre son baril au prix minimum de 100 dollars pour équilibrer son budget. Ce qu’il oublie c’est que les réserves américaines qui sont de 696 millions de barils ne représentent que 8,42 jours de la production mondiale qui est de 84 millions par jour. La Russie est aujourd’hui le 1er producteur mondial avec environ 10,9 millions de barils de pétrole par jour, de sorte que même si les États-Unis libèrent toute leur réserve,ce ne sera pas très gênant, d’autant qu’avec les stocks de devises que possèdent les russes, une telle démarche s’avèrera totalement inutile.

Attention au retour de baton

La Russie vient de lâcher une bombe, en annonçant que tout son commerce ne se ferait plus en dollars, y compris ses ventes d’hydrocarbures qui seront à l’avenir monnayées en roubles ou dans la monnaie locale de ses partenaires commerciaux. C’est un marché annuel de 1000 milliards de dollars qui vont échapper aux Etats-unis. Ainsi lorsque la France achète du gaz russe, elle est obligé d’acheter des dollars pour payer la facture. Cette méthode est une véritable aubaine pour les Etats-unis qui fabriquent du billet vert à tout va.

Depuis la création de la Fed (Banque centrale américaine), en 1913, les États-Unis ont dévalué le dollar de plus de 95 % et elle a été de 85% depuis qu'ils ont désolidarisé le dollar de l'or en 1973. Comme le disait si bien de Gaulle en parlant des américains : « ils peuvent se permettre d´acheter tout ce qu´ils veulent avec du vent !! Il leur suffit de faire marcher la planche à billet ».

Mais un vent de révolte souffle, les américains risquent de perdre leur suprématie monétaire car la Russie n’est pas seule, avec elle la Chine, le Brésil, l’Inde et l’afrique du sud (BRICS) viennent d’annoncer qu’ils allaient également abandonner le dollar comme monnaie d’échange dans les transactions commerciales. C’est la réponse du berger à la bergère, Poutine a trouvé un moyen de répondre à Obama et aux sanctions économiques prises par les occidentaux et l’Europe obéissante. Le commerce mondial , par son ampleur, est l'un des piliers de la puissance économique de l'Amérique, car il crée une demande importante de devise américaine, ce qui permet aux États-Unis d'accumuler d'énormes dettes sans risque. Et derrière les BRICS, il y a les pays associés (Iran, Mexique, Nigeria, Venezuela, Azerbaïdjan, Argentine, Viêt Nam, Syrie, Turkménistan, Pérou, Ouzbékistan,...) qui envisagent aussi de suivre le mouvement. L’ensemble de ces pays représente aujourd’hui au moins 35 millions de barils jour sur une production mondiale de 84 millions/jour).

La Russie et ses alliés ont de gros atouts

La société Rosneft, le plus gros pétrolier russe a récemment signé une série de gros contrats d’exportations de pétrole vers la Chine ainsi qu’un "accord jumbo" avec l’Inde. Dans ces deux contrats, le dollar est absent.L’Iran est sur le point de vendre à Rosneft 1 demi million de barils de pétrole iranien par jour pour le vendre sur le marché mondial. Il n’est pas sur que les sanctions américaines et européennes, dictées par Obama, soient une bonne idée. Les représailles russe sont déjà génantes pour Washington, mais si d'autres pays producteurs et consommateurs de pétrole décident de suivre l'exemple de la Russie, cela va être trés lourd de conséquences pour l’économie américaine.

D’autre part, Sergueï Glaziev, conseiller de Poutine et Alexei Ulyukaev, le ministre russe de l'économie, viennent d’annoncer que Moscou pourrait liquider toutes ses réserves de change libellées en dollars.

Deux chefs d'états ont essayé de se passer du dollar, Sadam Hussein et Khadafi, on sait ce qu'ils sont devenus. En revanche, là c'est une autre paire de manche avec la Russie et la Chine notamment, qui détient la majorité de la dette américaine.

Chine et Brésil vont exclure le dollar de leurs échanges bilatéraux

Le gouvernement chinois travaille sur «l'internationalisation» du yuan. D’ores et déjà la monnaie chinoise représente 12% des transactions du commerce mondial et ce n’est pas fini. Jusqu'à présent, la Chine avait eu un succès limité, mais avec l’accord qu’il vient de signer avec le Brésil et la taille des échanges, la monnaie chinoise prend de plus en plus d’importance. Les importations de Chine vers le Brésil représentent 45 milliards par an tandis que les exportations du Brésil vers la Chine sont de 36 milliards pour la même période. Il est évident qu'il n'y a pas besoin d'utiliser une monnaie tierce, comme le dollar américain.

Les Chinois préparent un mouvement contre le billet vert?

Le mois dernier, la Chine a ouvert deux centres pour traiter les flux commerciaux en yuans, un à Londres et l'autre à Francfort. La banque centrale chinoise est en train de transformer toutes ses réserves d’or en barres de 1 kg ,ce qui d’après les spécialistes est le signe annonciateur avant d’émettre une nouvelle monnaie "convertible à l’or". La Chine a besoin de donner confiance à ses partenaires commerciaux pour qu’ils acceptent des transactions en yuans. Tous les nouveaux accords commerciaux qu’elle vient de signer avec la Russie, le Japon, le Chili, le Brésil, l’Inde et l’Iran sont traités en Yuans.

Selon le Département du Trésor américain, la Chine est le plus grand propriétaire étranger de bons du Trésor US et elle détient également près de $ 3,5 trillions d’ actifs libellés en dollars (soit 3,5 millions de millards de dollars). C’est le plus gros détenteur de la dette US et les sénateurs américains sont furieux de cette situation.

La Chine cherche à la création d’un «monde de-américanisé " , elle a de nombreux atouts pour cela.

Une nouvelle monnaie pour les BRICS

Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du sud) viennent d’annoncer le lancement d’une nouvelle monnaie basée sur l’étalon or. Elle sera composée d’un panier de leurs monnaies locales et sera utilisée pour le commerce international et pour transformer leurs réserves en dollars par cette nouvelle devise. Le remplacement des dettes nationales dans cette nouvelle monnaie devraient recevoir un bon accueil partout dans le monde en raison de sa convertibilité en or. Les BRICS et les états qui voudront les rejoindre ont prévu de créer également un nouveau système de règlement des paiements internationaux, remplaçant les échanges SWIFT et IBAN.

Cette monnaie va briser l’hégémonie de la devise américaine, sans valeur, et aussi la dictature de la BRI (Banque des règlements internationaux), la banque centrale de toutes les banques centrales. La BRI est une entreprise privée appartenant aux Rothschild, par ailleurs propriétaire de 52 banques centrales, dont celles de France, d’Angleterre et des Etats-unis. La BRI, formée en 1930 pour contrôler le système monétaire mondial, est connue pour tenir une demi-douzaine de réunions secrètes par an, en présence de l’élite du monde, afin de décider du sort des pays et des populations. Sa disparition ne serait pas une perte.

La route de la soie entre l’Allemagne et la Chine

Il semble que l’Allemagne soit moins inféodée que la France. Angela Merkel a convaincu les chinois de choisir Francfort plutôt que Paris ou Luxembourg. La Bundesbank vient de signer un accord pour créer un centre de compensation et de règlement pour les paiements de yuans à Francfort. L'Allemagne est le premier partenaire commercial de la Chine en Europe avec un chiffre d'affaires annuel de plus de 161 milliards d'euros. Il est évident que ce n'est qu'une question de temps, mais Pékin va pousser les échanges commerciaux entre l'Union européenne et la Chine, du dollar américain vers le yuan chinois. La France avec son super négociateur Hollande a encore raté le coche. Au lieu d’être à la remorque d’Obama, il ferait mieux de prendre l’exemple sur Angela Merkel et de défendre son pays.

L’accord entre la Deustche Bundesbank et la Banque populaire de Chine est la confirmation que les deux pays poussent à se débarrasser du dollar dans le commerce UE-Chine. Mercedes vient d’emprunter 500 millions de yuans sur le marché chinois, d'autres entreprises européennes vont suivre.Tout cela montre que la monnaie chinoise a un bel avenir en Europe, tandis que l'influence du dollar dans le vieux monde disparaît rapidement.

Xi Jinping vient de proposer à l’Allemagne de restaurer l’ancienne « Route de la soie ». Depuis 2011, une petite partie du fret passe par une ligne de chemin de fer de 11 000 kms partant de Shangai pour arriver à Duisbourg (Chongqing-Xinjiang-Duisburg), le plus grand port fluvial au monde en Allemagne. Cette ligne qui dessert l’intérieur de la Chine, traverse le Kazakhstan, la Russie et la Pologne avant d’arriver en Allemagne. Chinois et allemands voudraient dynamiser l’industrie et les échanges le long de cette voie ferrée. Peu utilisée encore, cette voie ferrée permet le transport de containers en 15 jours au lieu de 40 à 50 jours par voie maritime. Le président chinois Xi a rencontré le prince héritier Salman Bin Abdulaziz Al Saud à Pékin et a demandé à l'Arabie saoudite de participer à la construction de cette ceinture économique de la Route de la Soie (elle traverse en effet des pays de confession mulsulmane), de même qu’il a reçu l’accord du Kazakhstan. Pour promotionner cette « route », le président chinois a effectué, depuis sa prise de fonction en mars 2013, de nombreuses visites en Russie, au Turkménistan, au Kazakhstan, en Ouzbékistan et au Kirghizistan. Tous ces pays longent le projet de la Route de la Soie.

Il existe trois centres commerciaux potentiels: Londres, la Suisse et Francfort. Il est clair que les trois plus grands centres financiers européens misent sur l'ascension du yuan et qu’il est clair que le dollar pourrait perdre son statut actuel de la monnaie de réserve mondiale.

Et la France dans tout cela ?

La France a encore loupé le coche. Hollande était pourtant tout fier d’annoncer une pluie de contrats pour 18 milliards d’euros lors de la visite du président chinois à Paris. Pas autant de contrats pour les Allemands... Pas besoin, les BMW et autres Mercedes se vendent très bien en Chine! Les échanges commerciaux entre l’Allemagne et la chine ont atteint l'an passé 161,5 milliards de dollars, ce équivaut au total du commerce du Royaume-Uni, de la France et l'Italie réunis avec la Chine.

Hollande et sa clique sont plus fort que les allemands, surtout en Com. La France vend à la Chine environ quatre fois moins de produits que l'Allemagne et surtout accuse un déficit de 26 milliards d'euros. On estime à 500.000 le nombre d'emplois créés en Chine grâce aux investissements français, contre seulement 15.000 en France grâce aux investissements chinois. Culbuto vient de négocier pour 18 Milliards de contrats, mais combien d'emplois créés en France?

Le contrat PSA Donfeng est une mascarade, il prévoit que l'Etat et le constructeur chinois déboursent chacun 800 millions d'euros. Cette somme de 800 millions de l'état français va permettre de créer des lignes de fabrication en Chine, mais pas en France, donc des emplois chinois sponsorisés par les contribuables français

Quant aux 70 Airbus pour 10 milliards de dollars, ils seront intégralement fabriqués dans l'usine chinoise Aviation Industry Corporation of China (AVIC), même chose pour les 1000 hélicoptères d'Airbus Helicopters qui seront fabriqués chez Avicopter (division hélicoptères du groupe AVIC). En plus, cela ne concerne que trés peu la France puisqu'Airbus est un consortium européen.

Pour Fabius la visite du président Xi Jinping en France a été extrêmement réussie: « elle a été retransmise sur toutes les télévisions chinoises, ce fut un succès tout à fait incroyable. Cela jouera sur un effet d'entraînement colossal. Il y a des choses à faire, notamment en Inde, au Brésil et dans tous ces grands pays ».

Il n’y a pas de quoi pavoiser, Hollande s’est approprié les contrats Airbus (une entreprise européenne) qui n’apporte rien à notre pays. On déroule le tapis rouge aux chinois parce qu’on est content de créer des emplois en Chine. Un bon contrat pour la Chine, des miettes et du chômage pour la France.

Si les saoudiens s’y mettent, c’est la fin des haricots

Le prince Bandar bin Sultan, chef du renseignement saoudien, avait offert de payer à Washington toutes les dépenses engagées de l'intervention contre la Syrie. Les saoudiens ont montré leur colère à Obama. Ils avaient poussé les américains à intervenir en Syrie, le guerrier français Culbuto était pourtant gonflé à bloc, mais voilà que les américains à trop réfléchir ont ouvert la voie à une négociation lancée par Poutine. Les saoudiens en veulent beaucoup aux américains. Il ne faut pas oublier que le dollar américain doit son statut privilégié dans le système financier mondial grâce aux producteurs de pétrole du Golfe persique qui vendent leur pétrole contre le billet vert et ensuite recyclent le produit en achetant des obligations du Trésor américain, c’est ce que l’on appelle les «pétrodollars».

L’attitude des américains en Syrie va peut-être être le début de la fin de l'ère des «pétrodollars» à en croire les dernières déclarations de la Maison des Saoud. Les Saoudiens ont une certaine influence économique et pourraient paralyser les finances des États-Unis. La plupart des avoirs étrangers de la banque centrale saoudienne sont en dollars et beaucoup en obligations du Trésor américain . Les saoudiens ont l’intention de diversifier leurs réserves de devises et d’investir davantage dans des actifs chinois et européens. L’Arabie saoudite va donc se débarrasser d’une partie de ses dollars. Leur diversification va se faire lentement, mais si à terme les «pétrodollars» disparaissent du commerce mondial du pétrole, le dollar est susceptible de perdre son statut de principale monnaie du monde.

La fin de l’hégémonie du dollar ?

La zone €uro, à la botte des Etats Unis, n’est jamais parvenue à imposer sa monnaie de manière significative. Le poids récemment acquis par la Chine donne une crédibilité à sa politique monétaire, et la Russie a tout à fait intérêt à prendre le train qui démarre. Il n’est pas sur que le pari de Poutine et de Xi Jinping réussisse, mais en tout cas c’est une brèche importante dans la monnaie américaine. L’ Union Européenne a t-elle choisie le bon camp en défendant le dollar, je crains fort qu’elle ne soit la cocue dans l’histoire.

Pourquoi s’offusquer d’une telle décision ? Pour quelle raison le dollar serait l’unique monnaie pour le commerce mondial. Chaque pays a bien le droit de se faire régler ses exportations dans la devise de son choix.

Les américains sont persuadés que leur politique monétaire égoïste ne doit pas être modifié pour des raisons de stabilité économique mondiale. Pourtant la crise des Subprimes de 2008 est bien partie de chez eux. Les pays émergents ont des moyens de forcer les États-Unis de prendre en compte leurs intérêts, par exemple, le gouvernement américain ne doit pas oublier que les pays émergents détiennent d'énormes portefeuilles de bons du Trésor des États-Unis. Le yuan gagne en popularité et pourrait devenir une nouvelle monnaie de réserve mondiale. En 2010, il n'y avait pratiquement pas de transactions en yuan dans le commerce mondial, aujourd’hui c’est plus de 12% des transactions internationales.

Actuellement le Brésil est en tête de ligne pour briser l’hégémonie sur Internet (Conférence de Sao Paulo), les autres pays des BRICS sont en train de dé- américanisé le monde en un nouvel ordre mondial. Ce n’est pas celui dont les illuminati révaient.

Ainsi le pouvoir mondial va peut- être changer de mains: de la puissance des Illuminati basée sur la haute finance à celle des Triades Chinoises ,basée sur le crime organisé!

D’un marchand d’esclaves à un autre !

Et si demain le monde est dirigé par la Chine, la Russie et l’Iran ?

Et si tout simplement, cette guerre financière, qui ne répand aucune goutte de sang, nous amenait à nous libérer des griffes de la dépendance des États-Unis et de l’OTAN et débouchait sur un nouveau système « la renaissance des États souverains ».

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Mouammar Culbuto danse le casatchok en Israël

17 Avril 2014 , Rédigé par Capitaine Enzo Publié dans #Infos cachées

Mouammar Culbuto danse le casatchok en Israël

Hollande aura montré jusqu’où peut aller l’autoritarisme d’un président de la Vème république. Après septembre 2001, les Etats-Unis ont envoyé les jihadistes en Syrie et en Libye pour y être interrogés (car aux USA, on ne torture pas !), aujourd’hui, Obama utilise la France et son président Culbuto, toujours aux ordres, pour exécuter ses basses manoeuvres (écoutes NSA, Traité transatlantique,...). La France n’est plus une démocratie. Hollande élu par 32% des électeurs et dont la popularité oscille entre 13 et 18% est un président foutu. Le 10 février dernier, députés et sénateurs devaient débattre de l’instauration d’un principe de responsabilité juridique des multinationales, mais un arbitrage de l’Élysée a bloqué. En clair Hollande, comme tout dictateur qu’il est, a modifié une loi proposée par son propre gouvernement pour faire plaisir au lobby industriel. Plus grave encore, un témoignage-clé concernant un financement israélo-américain de la campagne de François Hollande a été effacé d’Internet. Ce financement (qui fait visiblement moins de bruit médiatique que celui hypothétique de Mouammar Kadhafi envers Nicolas Sarkozy), vient d’une organisation juive américaine appelé ELNET, mais chut... les médias, qu’ils soient de gauche ou de droite ne doivent pas en parler, ils connaissent pourtant bien ce lobby américano-juif qui leur offre des voyages de formation.

Le 10 février dernier, les groupes socialiste et écologiste à l’Assemblée nationale soutiennent une proposition de loi de Pascal Canfin, ministre (EELV) de la coopération, qui responsabiliserait les multinationales dont le siège est en France. Cette loi obligerait ces entreprises à prendre en charge les conséquences des agissements de leurs filiales dans des pays à bas coûts, voire de leurs sous-traitants. Par exemple, en cas d’accident industriel ou de manquements à la sécurité des salariés dans une filiale étrangère. Les salariés pourraient saisir la justice française et se retourner contre la maison mère pour demander des compensations. Les marques textiles françaises ayant passé commande à des entreprises du Bangladesh pourraient, par exemple, être tenues pour co-responsables de l’effondrement d’un bâtiment, comme cela s’est produit au Rana Plaza, l’accident qui a fait 1135 morts le 24 avril dernier. Pascal Canfin en annonçant : « Le débat s’ouvre, on ne va pas le conclure maintenant. » a dû manger son chapeau à la demande de Hollande qui ne veut pas entendre parler de cette loi.(Ce qui explique peut-être son refus de participer à un nouveau gouvernement)

Mais comme nous le verrons plus loin, Hollande a des comptes à rendre et depuis longtemps, il a accepté d’être le « toutou » d’Obama. Comme il l’a répété quelques jours après à Washington à son « maitre Barack », le traité transatlantique doit être signé au plus vite et la loi Canfin est contraire à l’éthique des patrons de Culbuto, puisque en contradiction avec le traité transatlantique.

Traité trasantlantique : Culbuto a déjà décidé à notre place

Le traité de l’AMI (Accord multilatéral sur l’investissement) déjà négocié en cachette par les pays de l’OCDE entre 1995 et 1997, tout comme l’ACTA (protection des copyrights) ont été tous les deux rejetés par la France et par le parlement européen. Aujourd’hui, l’Europe et les Etats-Unis ont décidé de discuter sans les pays émergents un « remake » de ces deux traités (Voir : Comment Obama va couillonner Hollande et l’Europe)

Hollande a décidé qu’il se passerait de l’avis des français et il est aidé pour cela par les médias plutôt discrets sur un sujet aussi important. En cas de fortes oppositions et manifestations, il aura toujours la solution de faire la sourde oreille comme pour le coup du « mariage pour tous ». Sapin, l’ami de Culbuto, a prévenu qu’il n’y aura pas de référendum sur la ratification du Traité de Libre-Echange Transatlantique. Il a rajouté : « Les élections européennes seront donc le seul moyen, pour les citoyens, de donner leur avis sur ce traité ». Autrement dit, si lors des élections européennes, le sujet n’est pas mis sur la table, on risque d’assister à une bataille entre PS, UMP et FN et les français n’y verront que du feu !

L’ami des artistes alias Culbuto (alias Granulé ou Gras Nul Laid, comme l’appellent aujourd’hui les corréziens) agite l’étendart du seul secteur audiovisuel qui sert de cache-sexe à sa lâcheté à tous les autres intérêts européens dans la négociation. Il oublie les services numériques européens qui se font balayer par les géants américains tels que Google, Amazon ou Netflix, les rois de l’ optimisation fiscale, qui ont fait de l’Europe une «colonie numérique». Normal, depuis son déjeuner en Californie dans la Silicon valley, il est pôte avec les grands dirigeants américains du net.

En deux mots, c’est quoi ce traité :

•la suppression de droits de douane. Les tarifs douaniers entre l’UE et les Etats-Unis sont déjà très bas, de l’ordre de 2% à 3% ;

•l’harmonisation des normes réglementaires (le fromage au lait cru est interdit aux Etats-Unis, tandis que le poulet nettoyé au chlore est banni en Europe).

•La mise en place d’une procédure de règlement des litiges nettement en faveur des entreprises, afin d’encourager leurs investissements.

Que cache ce traité ?

Négocié en catimini par la Commission Européenne, ce traité, s’il est voté par le Parlement Européen, va ouvrir grand les portes aux produits américains et notamment à tous ceux interdits dans l’Union Européenne (Monsanto et ses amis se frottent déjà les mains, ils vont pouvoir proposer enfin aux européens leur catalogue de produits OGM, jusque là interdits). Ces mêmes industriels américains, dont Monsanto, souhaitent pousser plus loin avec la suppression de l’étiquetage OGM et des normes de traçabilité de leurs produits. La ractopamine qui est un médicament utilisé pour gonfler les muscles chez les porcs et les bovins, interdite dans 160 pays dont l’Europe, la Russie et la Chine est autorisée aux USA. Les producteurs de viande américains n’accepteront pas que l’interdiction européenne de ce médicament subsiste.

En revanche, de l’autre côté de l’Atlantique, les industriels européens se heurteront toujours aux barrières qui bloquent leurs exportations vers les Etats-Unis, comme la loi américaine sur la « sécurité alimentaire ». Depuis 2011, celle-ci autorise en effet les services de contrôle à retirer du marché les produits d’importation qu’ils estiment contaminés.

Le traité transatlantique va permettre à tout investisseur de saisir un tribunal privé basé à Washington le CIRDI (Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements, filiale de la Banque Mondiale appartenant à Rothschild, tiens encore lui !) (Voir encadré) et d’assigner les états. On sait que ce tribunal est connu pour être presque toujours favorable aux investisseurs. Un exemple, hier l’Assemblée Nationale a voté l’interdiction de planter du mais OGM en France. Et bien, cela ne sert à rien car Monsanto pourra assigner la France qui devra payer une forte amende prise dans la poche des couillons de contribuables.

De nombreux exemples existent :

• Lorsque l’Argentine a gelé les tarifs des services (énergie, eau …) et dévalué sa monnaie suite à la crise financière de 2001-2002, elle fut assignée de 49 plaintes de sociétés comme CMS energy (US), Suez et Vivendi (France). A la fin de 2008, les condamnations contre le pays totalisaient 1.15 Milliars de $, mais le pays refuse de payer ces amendes.

• La société américaine Lone Pine Ressources Inc. demande 250 millions de dollars américains de compensation au Québec pour avoir décrété un moratoire sur l’extraction du gaz de schiste.

• Fin 2012, l’assureur néerlandais Achmea a reçu 22 millions d’euros de compensation du gouvernement slovaque qui avait remis en cause, en 2006, la privatisation de la santé.

• Les traités de libre-échange similaires (ex : ALENA, USA-Canada, USA-Australie…) ont coûté des milliards d’indemnités, à l’Équateur et au Canada pour des législations écologiques et à l’Australie pour une législation anti-tabac.

• En 2013, l’Equateur s’est vu condamné à verser la somme record de 2 milliards d’euros à une compagnie pétrolière américaine.

• Dernièrement, des investisseurs ont engagé des poursuites contre l’augmentation du salaire minimum en Egypte ou contre la limitation des émissions toxiques au Pérou qui génait le droit de polluer pour le groupe américain Renco. Ou bien comme le géant de la cigarette Philip Morris, incommodé par les législations antitabac de l’Uruguay et de l’Australie, a assigné ces deux pays devant le tribunal spécial.

• Le groupe pharmaceutique américain Eli Lilly a assigné le Canada, qui a mis en place un système de brevets qui rend certains médicaments plus abordables.

• Le fournisseur d’électricité suédois Vattenfall réclame 3,7 milliards d’euros à l’Allemagne pour sa décision de sortir du nucléaire.

Les problèmes ne se limiteront pas à l’alimentaire ou l’industrie

Le commerce numérique (Digital Trade Coalition, DTC), qui regroupe des industriels du Net et des hautes technologies, presse les négociateurs du traité de lever les barrières empêchant les flux de données personnelles des internautes.

L’organisation Airlines for America (A4A), autrement dit les transporteurs aériens américains veulent supprimer la taxe carbone imposée par Bruxelles.

Mais c’est dans le secteur de la finance que la croisade pro traité est la plus virulente. Ils veulent mettre en place un système qui prévoit de lever tous les garde-fous en matière de placements à risques et d’empêcher les gouvernements de contrôler le volume, la nature ou l’origine des produits financiers mis sur le marché. En somme, ils seront les maitres du monde.

Le traité modifierait aussi les droits d'auteur qui seraient garantis pour une durée surprenante de 120 ans, cela interdirait notamment les médicaments génériques moins chers.

Pourquoi Bruxelles accepte de négocier des clauses qui sont manifestement dictées par des lobbies ! Ce n’est pas compliqué dans une négociation, il suffit de refuser par exemple, le tribunal arbitral CIRDI ou même tout simplement de décréter que les entreprises doivent respecter les lois des pays visés (comme c’est le cas pour la loi américaine sur la sécurité alimentaire).

Voilà où veut nous mener Culbuto

Hollande l’a dit devant Obama à Washington, il faut vite ratifier le traité transatlantique (et ne pas laisser au peuple le temps de réfléchir). Ses amis les artistes sont montés au créneau (alors que ce sont les seuls pour lesquels les américains ont accepté une exception). Hollande, en bon toutou veut abandonner sa souveraineté aux pouvoirs économiques et supprime même la justice pour la remplacer par un tribunal privé.

Est-il à ce point idiot pour ne pas voir ce qui se trame .....à moins qu’il n’ait quelques intérêts dans l’affaire!

Un état ne pourra plus légiférer, le mandat de négociation du traité prévoit qu’il faudra consulter les Etats-unis avant d’adopter une législation européenne.

Ce système « investisseur contre Etat », qui semblait avoir été rayé de la carte après l’abandon de l’AMI en 1998, a été restauré en catimini au fil des années.

Il est temps de réveiller les français. Nous devons choisir des députés européens en fonction de leur position sur ce traité. Chaque parti, chaque candidat, doit clairement annoncer la couleur.

Hollande a été financé par un lobby israélo-américain

Au départ, rien n’avait été prévu pour Hollande, puisqu’il était clair pour Elnet, le Bilderberg et le Siècle que ce serait Dominique Strauss Khan le futur président de la république. Il a fallu donc parer au plus pressé quand l’affaire DSK s’est déclenchée. Au Bilderberg, on a rayé DSK de la liste pour mettre à sa place Hollande et Elnet a lui aussi décidé de favoriser le candidat qui paraissait le plus malléable.

Le 4 décembre dernier, The Jewish Journal, le site d'un hebdomadaire de la communauté juive californienne, a publié un article détonnant passé inaperçu à propos de l'activisme pro-israélien en France. Intitulé "Pouvoir juif and French concerns over the nuclear deal", l’article signé Rob Eshman explique que la position intransigeante de Paris envers Téhéran sur la question nucléaire s'expliquerait, entre autres, par le lobbying pratiqué par ELNET (European Leadership Network), une organisation sioniste fondée en 2007 et dont une antenne est installée en France depuis 2010. Son président fondateur, Larry Hochberg, est un gros entrepreneur américain qui s'est investi dans la cause pro-israélienne en rejoignant l'AIPAC (un groupe de pression auprès des parlementaires) et dirigeant aussi l'association des "amis des forces de défense d'Israël" (FIDF).

Interrogé par The Jewish Journal, Larry Hochberg s’est vanté ainsi, d'avoir influencé avec succès des dirigeants européens et notamment français. Il y explique que la position française sur l'Iran, alignée sur celle de Tel Aviv, est due à la proximité d’ELNET-France avec l'Élysée. Le président de cet association explique les modes de financement des antennes européennes d'ELNET. Une partie est destinée aux programmes "éducatifs" (500 000 dollars), le reste estimé entre 1 et 2 millions de dollars annuel revient aux politiques.

Un financement étranger illégal

En 2011, un tiers de l’argent des donateurs pro-israéliens est allé à Hollande pour l’aider à battre Martine Aubry lors des primaires socialistes. En effet Martine Aubry n’est pas jugée fiable auprès des faiseurs d'opinion pro-israéliens. En mars 1993, elle avait refusé d'approuver l'embargo contre l’Iraq, alors que Mme Guigou n'a pas hésité, et cette dernière est aujourd'hui présidente de la Commission des Affaires Etrangères à l'Assemblée…. A Lille-Lesquin quand l'usine Thomson-Brandt devait être reprise, Mme Aubry s'est prononcé pour l'offre turque, et non pas pour une offre israélienne.

À l'inverse, Hollande, depuis plusieurs années, bénéficie d'une image favorable aux yeux du mouvement sioniste. Lors des primaires, le PS avait fixé une enveloppe de 50 000€ de dotation à chaque candidat, Hollande est le seul à ne pas l’avoir dépassé. Pensez donc, celui qui allait devenir le président de la république quelques mois plus tard n’a pas eu besoin d’un coup de pouce de la rue de Solférino, puisqu’il aurait reçu cette aide d’Elnet. Hollande a fait une campagne des primaires très dépensière qui a été estimée à 730 000 euros (trés nettement supérieure à celle de ses concurrents). Le « Parisien » qui a publié une enquête fin 2012 sur le financement des primaires socialistes, s’est cassé le nez et n’a pu qu’avouer leur opacité. Et est-ce un hasard si c’est Sarkozy qui s’est vu refusé ses comptes de campagne?

Les preuves de ce financement ont disparu.

Hollande a t-il des choses à cacher ? Lorsque le site d’infos PANAMZA a repris, le 28 février dernier, l’information du financement israélo-américain de la campagne des primaires socialistes de 2011, relevé sur le site Jewish Journal, la page existait. Hélas, depuis cet article, la page a miraculeusement disparu. Sans doute l’article a t-il été déplacé ? Et bien non toutes références à celui-ci ont été supprimées : les mots associés "Aubry", "Hollande", "ELNET" ne renvoient à aucun papier disponible sur le site du Jewish Journal. Et si vous cherchez dans la liste des articles de l’auteur (Rob Eshman, par ailleurs directeur de publication de ce média), on constate la disparition de son article, tout comme en cherchant par le titre "Pouvoir juif and French concerns over the nuclear deal". Il a fallu qu’un site français en parle pour que la censure intervienne, étrange, non....

C'est ballot car le tripatouillage était superflu, avec le site Wayback Archive et le lien URL originel, il est facile de retrouver la page Internet dans son intégralité. Le scoop de Panamza a, en revanche, été totalement passé sous silence par l'ensemble des grands médias de la presse écrite, web et audiovisuelle. Aucun journaliste n'a rédigé un papier sur le sujet, ne serait-ce pour en contester la validité, beaucoup connaissent ELNET, pourtant.

http://web.archive.org/web/20140301075749/http://www.jewishjournal.com/rob_eshman/article/pouvoir_juif_and_french_concerns_over_the_nuclear_deal

Qui est Elnet ?

Comment se fait-il que les grands médias de la presse écrite et audiovisuelle ne nous aient jamais parlé de l'existence et des activités d'ELNET en France depuis 2010 ? La raison est très simple, de nombreux journalistes ont participé à des voyages en Israël financés par ELNET. Ainsi, en décembre 2012 et novembre 2013, Alain Frachon (Le Monde), Christine Ockrent (France Culture), Jean-Dominique Merchet (Marianne) et bien d'autres titulaires de la carte de presse (Le Figaro, Libération, Le Nouvel Observateur, Le Point, L'Express, RFI, BFM TV) ont été conviés à venir en Israël afin qu ‘on leur explique les enjeux israéliens (Iran, Hezbollah, Syrie,...). Il en a été de même pour des chercheurs universitaires: Gilles Kepel, Thèrese Delpech, Justin Vaïsse et Bruno Tertrais qui ont collaboré aux journées du "dialogue stratégique France-Israël" co-organisées par le ministère de la Défense (français) et ELNET.

Le directeur exécutif d'ELNET-France, Arié Bensemhoun, a accompagné Hollande lors de sa visite officielle en Israël, en novembre dernier. C’est au cours de cette visite officielle qu’Hollande a entonné son chant d'amour pour Israël et pour ses dirigeants. De son coté,Valls est la personnalité socialiste préférée des juifs et des sionistes, il est l’un des seuls représentants du Parti Socialiste qui s’est battu contre la création unilatérale d’un Etat Palestinien en 2011 à l’ONU. Il a déclaré à plusieurs reprises son "engagement absolu pour Israël" et a été convié au congrès organisé par ELNET en 2012. Dernièrement, Valls était accompagné au dîner toulousain du Crif par Arié Bensemhoun (directeur exécutif d'ELNET-France) et Pierre Dassas (Président d'ELNET-France).

Hollande et Valls aiment-ils vraiment la France, on peut se poser la question !

Autre coincidence, les dirigeants d’ELNET France sont également très liés à un certain Jean-Christophe Cambadélis qui vient d’être nommé à la tête du Parti socialiste. Celui-ci avait été l'intermédiaire principal d'ELNET pour organiser le voyage, en février 2012, d'une délégation d'élus socialistes en Israël. Un an plus tard, en juin 2013, c’est au tour des élus Europe Écologie-Les Verts, notamment le sénateur Jean-Vincent Placé et le député François de Rugy (tous deux désireux d'intégrer le nouveau gouvernement Valls, mais le parti en a décidé autrement).

Elysée, Matignon, le PS, les Verts sans oublier l'UMP en bénéficiant du silence complice des médias, continuent à couvrir en toute discrétion ELNET, lobby israélo-américain, qui agit sans la moindre légitimité et étend son emprise sur les lieux de pouvoir en France.

Il faut un grand coup de balai

La France n'est pas le jouet d'Israël et des Etats-unis! Ne faudrait-il pas quitter l'OTAN et l'Union Européenne afin de reprendre les rênes du pouvoir de notre pays ? Cela nous permettrait d'envoyer paître les dirigeants d'Israël qui nous mentent depuis des années, qui volent les terres des palestiniens ou qui stérilisent, sous couvert de vaccinations, des juives éthiopiennes (qui ont le défaut d’être noires). De plus, il faudrait un sérieux coup de balai sur les associations sionistes françaises qui dirigent nos hommes politiques depuis l’époque de tonton Mitterrand !

Il faut aussi couper le lien avec Washington qui croit que l’Europe est prête à tout renier pour relancer sa croissance économique moribonde. Ce pays, qui avec sa réserve fédérale privée (encore une propriété des Rotschild) fabrique sans discernement une quantité de dollars disponible pour favoriser les exportations des Etats-Unis.

Espérons que cette révêlation sur ce soutien étranger favorisant Hollande aux primaires socialistes aura un large écho, des rebondissements et qu'une enquête précise pourrait être ouverte. Il existe plusieurs lois qui définissent ce type de corruptions. Si cela s’avère exact, Il est extrêment grâve que Hollande puisse diriger la France alors que ces faits relèvent de la haute trahison. Y aura t-il des juges pour ouvrir une instruction judiciaire?

Hollande et Valls ne sont que des simples marionnettes, comme beaucoup de pseudos politiciens, opportunistes qui sont prêts à accepter n’importe quoi du moment qu’ils peuvent lécher les bottes des financiers. Membre du Siècle et du groupe Bilderberg, Valls, l’homme de main de la finance internationale, avec ses déclarations martiales à l’emporte-pièce ne sert qu’à nous endormir. Vous verrez que l’économie de 50 milliards de la dépense publique d’ici à la fin du quinquennat, se fera sans surprise, quasi-exclusivement sur le dos des travailleurs et des retraités, suivant ainsi la politique suivie par ses prédécesseurs dictée par la finance mondialisée.

Un certain Rothschild disait : « qu’il soit de gauche ou de droite,à partir du moment ou nous battons monnaie,c’est nous qui gouvernons ce pays !! »

Encadré :

Il y a des pays qui n’acceptent pas le dictat des multinationales

Le CIRDI (le tribunal privé de la Banque Mondiale) ne fait pas l’unanimité, notamment parmi les états d’Amérique du sud. Le Brésil, Cuba et le Mexique ne sont pas signataires de la convention CIRDI, la République Dominicaine ne l’a pas ratifié non plus et dernièrement la Bolivie, l'Equateur et le Venezuela ont claqué la porte de l’institution américaine.

Le Venezuela a augmenté les taxes sur les investisseurs étrangers, les faisant passer de 1% à 30%, et a déclaré que toutes installations d’entreprises devait se faire avec la participation majoritaire de l’Etat (comme cela se passe en Chine). Chevron, Exxon Mobil, British Petroleum, Conoco, Phillips, entre autres ont accepté ces changements, elles sont restées, continuent à gagner beaucoup d’argent et ont renoncées aux plaintes contre l’état vénézuelien.

L’année dernière à Guayaquil (Equateur), en présence de représentants officiels invités d’Argentine, du Guatemala, du Honduras, du Salvador et du Mexique, une « première Conférence permanente des Etats latino-américains affectés par les intérêts transnationaux » a réuni la Bolivie, Cuba, l’Equateur, le Nicaragua, la République Dominicaine, Saint-Vincent et les Grenadines et le Venezuela.

Dans la Déclaration finale et le document fondateur, ces états ont indiqué qu’ils n’acceptaient pas la mondialisation telle quelle. Ils ont déclaré que « les pays en développement disposent de ressources précieuses qui doivent être utilisées de manière soutenable pour le développement de leurs populations ». Ils n’acceptent pas les cas flagrants de violation du droit international et de la souveraineté des Etats par des firmes transnationales de plus en plus fréquents. Et enfin, ils ont imposé aux multinationales qui souhaitent rester des négociations bilatérales.

Voilà un exemple dont l’Europe pourrait s’inspirer.

Encadré :

Culbuto roulé dans la farine par Obama

Lors de la conférence de presse commune d’Obama et de Hollande faite à Washington le 10 février dernier, le président américain n’avait pas manqué de tacler le président français sur la visite en Iran en décembre 2013 d’une centaine d’industriels français dont Peugeot et Renault. Obéissant aux ordres d’Obama et des lobbys américains, Hollande a interdit aux deux constructeurs français de commercer avec l’Iran. N’oublions pas que Peugeot et Renault possèdent des lignes de montages dans ce pays depuis des décennies. Ce blocage a entraîné de graves problèmes pour PSA et pour certains de ses sous-traitants en France.On a appris dernièrement comment la firme General Motors en traitant avec l’Iran, a roulé les constructeurs français et Hollande dans la farine.Et le bouquet, Washington vient le 4 avril dernier d’autoriser Boing à reprendre ses ventes avec l’Iran. Grotoumou est une vraie carpette.

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