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Capitaine Enzo

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Nostradamou voit-il la France sortir de l’Euro ?

9 Mai 2014 , Rédigé par Capitaine Enzo Publié dans #Politique

Nostradamou voit-il la France sortir de l’Euro ?

Hollande est dans sa phase mystique,il a eu sa phase amoureuse, sa phase guerrière et maintenant sa phase l’ami financier. Que nous réserve-t-il encore? Va t’il un jour se mettre au travail au lieu de rêver? C’est l’homme des inversions et des retournements cycliques. Il attend que l’économie s’améliore à l’étranger pour ramasser quelques miettes. Ce n'est pas un président mais un miroir aux alouettes! Il est à la botte d’Obama et de Merkel, qui lui disent ce qu'il faut faire (sur l'Ukraine, sur les accords commerciaux USA-UE, sur les déficits etc etc...). Hollande n'a aucun souci car c'est un exécutant. La vie est tranquille à l'Elysée. Mais il s ‘ennuie, alors pour faire parler de lui, pris d’inspirations soudaines, il nous sort ses banalités divinatoires : "la reprise est là", "tout va s'arranger", "je sens un frémissement". Cette semaine le menteur professionnel a choisi la radio pour nous annoncer sa nouvelle vision : le RETOURNEMENT ÉCONOMIQUE ... Pour ceux qui n’aurait pas compris, il s’agit du retournement de nos poches pour payer son pacte de solidarité qui n’est toujours pas financé. Notre divin Nostradamou ne voit la prochaine raclée du PS, il se désintéresse des élections européennes, pourtant, c’est peut- être de là que va venir le retournement, mais pas celui qu’il espère. Que ce soit en France avec le FN, en Italie, avec le parti de Beppe Grillo ou le Vlams belge, de nombreux partis en Europe veulent sortir de l’Euro pour ne plus être sous la coupe de la finance internationale. Et cette fois-ci, ces partis souverainistes ont des chances d’arriver en tête lors de ces élections européennes.

Dommage, j’ai raté l’illusionniste

Y pas à dire, il est formidable notre président, une chômeuse interpelle Hollande à la télé, et dans l'heure qui suit, Pôle emploi lui propose du boulot. Voilà une bonne nouvelle pour elle, et les autres alors ?... et bien qu’ils passent à la téloche, si tu tapes la bonne personne, si tu acceptes de faire le show à la télé, t'as gagné, sinon, tu crèves. C'est ça la république exemplaire de Culbuto. En tout cas, s’il a plus de boulot en 2017 notre Hollandouille, lui qui aime tant les chômeurs, il pourra bosser à pôle emploi.

Dommage qu’au Brésil,on ne capte pas BFM TV (Bière Foot Média TV), la chaîne d'Etat, je n’ai pas pu voir l'illusionniste. Finalement après lecture des média je ne regrette pas, il aurait fallu que je me lève à 3 heures du matin et pourquoi, comme d’habitude... beaucoup de bruit pour rien. Ca a été 1 heure d’antenne de « moi je, moi je, moi je m'aime bien ! », pas un mot sur les élections européennes, ni sur le traité avec les américains, mais beaucoup de bla bla sur des questions fascinantes et essentielles comme sa ré-élection en 2017 ou le vote des étrangers. Mais la question essentielle de cette journée pour la communication de l’Elysée était de bien préparer le terrain (c’est cool la radio, pas de risque de se faire siffler……) et la visite dans une école de Villiers le bel suivie d’une rencontre avec une foule de quelques 20 habitants « sans sifflets ». Tous triés sur le volet, ces quelques figurants qui ont eu l’honneur d’approcher sa sainteté, ont parfaitement joué leurs rôles devant les caméras des télés officielles. On est plus très loin de ce qui se passe en Corée du nord.

Pourquoi faire une interview le matin alors que beaucoup de français sont au travail? Pourquoi ne pas le faire à 20 heures? Cela évite les questions des types qui triment au travail pour des queues de cerises. La côte de popularité de Culbuto est suffisamment basse, ce n’est pas une raison pour l’enfoncer. Cette interview a été fascinante , il est toujours dans le déni de réalité et finalement ne se parle plus qu’à lui-même !!!

Le « gros de la crise », c’est lui

Communiquer quand on a rien à dire et faire le service après vente de réformettes à 2 balles... Les socialistes essaient de créer des mythes... : Avant 2012, pas de crise mais mauvaise gestion...après 2012, crise épouvantable....Culbuto (alias le Gros de la crise) est là .....et l'équilibre revient.

Il doit s’entrainer car là il a été très fort, nous avons assisté à un festival d’esbroufes, de mensonges et de phrases creuses, sans doute inspirées par la folle du Poitou. Son crédo, c’est DUPER POUR DURER. Voici un petit florilège pour ceux qui étaient au boulot.

  • Hollande s'attribue ce que d'autres ont accompli, à savoir « J'ai eu à traiter la plus grave crise de l'Euro. Il a fallu redresser la situation, ça ne s'est pas fait en un jour. ». Pourtant la crise c’était en 2008, à un moment où il n'était pas président. Tout comme il l’avait fait lors de la campagne présidentielle où il n'hésitait pas à faire croire qu'il avait géré la France de 1997 à 2002, main dans la main avec Jospin. Plus grave, il laisse laisser entendre que la situation est durablement redressée. C'est son fameux "retournement" (Retournement alors même qu'aucun pacte n'est encore appliqué !).
  • « J’aurais pu aller plus vite, j'aurais alerté les Français davantage sur la situation. Mais je ne suis pas un président qui doit être dans le regret, je suis un président qui doit être dans le rebond, dans la réponse, dans la réaction. Je ne veux pas occulter ces deux années, elles ont été majeures, mais maintenant je veux des résultats » ????, a t’il dit.
  • Son amateurisme ? donne droit à une nouvelle anaphore : "Amateurisme quand il s'agit de sortir de la crise de l'euro ? Amateurisme quand il s'agit d'aller en Centrafrique pour éviter un génocide ? Amateurisme sur la crise syrienne où j'ai été le seul chef d'Etat à dire qu'il s'agissait d'un massacre ?"
  • Il se vante en disant avoir maîtrisé la finance. "Nous avons taxé les bonus bancaires, il y a une séparation des activités spéculatives et des activités de dépôt » (faux, c’est une de ses promesses non tenues).
  • Alstom : « L'offre de General Electric n'est pas suffisante donc pas acceptable » (c’est l’offre la plus importante d’un repreneur étranger en France). Depuis que Hollande est président, les investissements étrangers ont chuté de 77%, contre une hausse de 38% en Europe sur la même période .
  • La présidentielle de 2017 ? « Je suis dans un combat et ce n'est pas ma réélection qui me préoccupe, c'est l'avenir de la France ». « Son avenir ? "Moi je n’ai rien à perdre » C’est sûr, fonctionnaire, élu et socialiste, la France peut s'écrouler, il recevra toujours ses salaires, traitements, indemnités, primes, boni et retraites majorées, cumulées, indexées (retraite de Président de 6 500 euros par mois,8 000 euros en tant que membre de droit du conseil constitutionnel avec voitures et chauffeurs de cette institution,d'autres voitures et d'autres chauffeurs en tant qu'ancien Président,un appart bureau de 300 m2 à vie avec 5 ou 6 collaborateurs,10 gardes du corps à vie plus les à cotés,ses retraites de parlementaire etc etc...En effet,il n'a plus rien à perdre)

Sa politique est claire : faire payer 50 milliards pris dans les poches des français pour renflouer les 90 milliards par an de fraude fiscale des possédants. C’est ça le socialisme! Et pour le reste, abattre sa dernière carte : l’attentisme.

Il a surtout évité de dire qu’il n’a pas pris les bons problèmes en mains et que la France a perdu 2 ans. Au lieu de cela il a privilégié de traiter le mariage pour tous, la suppression de la défiscalisation des heures sup, la suppression de la TVA qu´il qualifiait de stupide, injuste et inefficace, pour la remettre 4 mois plus tard. 2 ans passés à patauger dans une taxe a 75% qui ne concerne que quelques centaines de personnes.Il a surtout oublié de parler des 2% de croissance qu’íl a trouvé en arrivant, disparus corps et biens, du 1. 1% d´augmentation du pouvoir d´achat qu´il a remplacé par la première baisse depuis 30 ans, des 40 Milliards d´investissements étrangers qui nous faisait le pays le plus attractif d´Europe en 2011 pour en faire le moins attractif en 2 ans (-77%). On pourrait mentionner les 2 records historiques de chômage et de faillites d´entreprises que nous continuons de battre chaque mois. Un tout autre tableau que celui qu´il nous a présenté.

Il n’a rien fait pendant 2 ans, mais maintenant on va voir ce qu'on va voir...

Bref, il m’a complètement convaincu que la France a besoin d'un "DIRIGEANT" et pas d'un communiquant intéressé.

Il continue de faire ce qu'il a toujours fait, il ment, il louvoie, il contourne, il élude, bref, il fait du Hollande.

On veut une autre Europe.

Ils ne sont plus que 51% en France à être favorable à l’Europe selon un dernier sondage contre 67% il y a quelques mois et c’est la même chose chez nos voisins européens (en Pologne on attend seulement 25% de votants). En Italie, le parti 5 étoiles de Beppe Grillo qui milite pour une sortie de l’Euro est en tête dans les sondages (27%). De plus en plus d’économistes de gauche comme de droite mettent en doute la façon dont l’Europe et notamment la BCE gère l’Euro. Comment expliquer la fascination française et européenne pour ce modèle de gestion de la monnaie unique sous l’emprise de la Bundesbank? Une Europe fédérale, c'est ce que veulent nous imposer Bruxelles sur le modèle allemand, avec une grosse partie du budget de chaque pays qui est absorbé par ce machin appelé Europe fédérale. Viviane Reding, commissaire européen à la justice (une commissaire à rien, puisqu’elle n’a jamais été élue) est venue expliquer à une commission de l’Assemblée Nationale, qu’il fallait que la France se soumette à Bruxelles. Elle rappelait que la politique intérieure de la France n’existait plus, il fallait maintenant penser politique de l’Union.

Comment peut-on accepter des remontrances de gens non élus. Aujourd’hui, c’est Junker qui s’y met, tiens un luxembourgeois aussi (De quel droit ce paradis fiscal nous donne des leçons). J’ai un peu pratiqué ces hauts fonctionnaires européens de Bruxelles dans les années 90, ils n’ont d’oreille que pour les lobbies de la finance et de l’industrie et passe leur temps à accepter des invitations et à gueuletonner dans les bons restaurants.

En Europe, c’est le système allemand de la lutte absolue contre l’inflation qui dicte tout et qui fait que nous sommes incapables de mener une autre politique monétaire. Aux Etats-Unis, au Japon et en Grande Bretagne, c’est le principe de réalité qui gouverne. Ils se sont dit qu’il fallait sauver le système bancaire. Ils ont tous dévalué leurs monnaie et ont eu des résultats. Il faut que la BCE soutiennent l’emploi et l’industrie, elle doit comme le font les plus grandes puissances monétaires mondiales : Etats-unis, Japon et Chine, qui ne se privent pas de faire marcher la planche à billets. L'Europe et la BCE font fausse route. La BCE de Mario Draghi (un ancien de Goldman Sachs) ne fait uniquement que le jeu des financiers en augmentant l'attractivité de l'Euro (la Bourse de Paris grâce aux mesures prises par la BCE bat tous les records de hausse depuis 2008) et en fragilisant l’industrie. L'Europe sera forcée forcée de changer cette politique lorsque les pays du nord en auront assez de payer.

Le retournement du Titanic France est donc pour bientôt, car les Français élisent des benêts, depuis quarante ans...

Chiche, sortons de l’Euro

Le PS tout comme l’UMP font semblant de vouloir une Europe nouvelle, mais une fois élus, ils ne feront rien. Lorsque l’on découvre les professions de foi des partis candidats à l’élection européenne, on en sort aussi bête après la lecture, que des banalités... seul le Front National nous éclaire vraiment sur sa politique avec son programme.

Nombreux sont ceux qui attaquent le programme du Front National, pourtant la thèse de la sortie de l’euro n’est pas l’apanage de l’extrême droite, de nombreux économistes classés à l'extrême-gauche comme Jacques Sapir, Emmanuel Todd ou Frédéric Lordon prônent, eux aussi le retour à une monnaie nationale. Bernard Monot, conseiller du FN en charge de la stratégie économique et tête de liste dans la région centre vient de détailler la façon dont son parti rétablirait le franc.

Depuis le départ du général de Gaulle, les présidents de la république, n’ont pas défendu les français mais ont été à la botte de la finance internationale (Voir : Il faut rendre aux Rothschild ce qui leur appartient : la dette… Et aux français : leur or !). Comme le confirme B. Monod, la classe politique qui nous dirige est incompétente en économie et ceux qui sont compétents, comme DSK, mettent leurs savoirs au service de l'oligarchie économique et financière. Pour lui, l'UMP et le PS sont les co-auteurs de cette crise car ce sont eux qui ont mis en place ce système, Ils poursuivent la même doctrine libérale de Georges Pompidou et la loi de 1973 qui oblige l'Etat à emprunter sur le marché privé.

C'est à partir de 1973 que la dette a commencé et l’UMP et le PS ont un bilan de 2000 milliards. Cela fait 40 ans qu’ils se trompent. Cette année encore Bruxelles prévoit un déficit de 85 milliards d'euros pour la France, le chômage au sens large, avec l'Outre-mer, touche 6 millions de Français et le déficit de la balance commerciale a atteint 60 milliards en 2013. Et bien devant cette accumulation d’erreurs, peut- être pourrions tester une autre solution, celle du Front national. Nous sommes bien actuellement en train de rester un président incapable, sans aucune vision de l’avenir et cela doit encore durer 3 ans.

Retour à une monnaie nationale

On ne peut pas dire que le projet du FN soit très original, puisque 95% des pays dans le monde appliquent la méthode, dont les USA, la Chine et la Grande Bretagne. Cette méthode est simple, c’est de revenir comme aux temps des 30 glorieuses, tout simplement de déprécier ou de dévaluer l’Euro (ou le franc nouveau)quand le besoin s’en fait sentir. Le FN propose, non pas un retour au franc, mais le passage à de nouvelles monnaies nationales. Au départ le franc nouveau sera à parité avec l’Euro, puis l’état pourra décider de le dévaluer. Cette sortie sera proposée par référendum dans le cas où l’Euro-zone ne veuille pas changer les statuts de la BCE. Si tous les états sortent de la monnaie unique, l’Euro demeurera commune, comme l’a été l’ECU entre 1999 et 2001.

Déprécier une monnaie génère de la croissance sans casse sociale comme cela n’est pas le cas aujourd’hui avec les gels de salaires ou de retraites. Dans ses prévisions, Bernard Monod fait la comparaison avec une fourchette haute d'une dépréciation de 25% qui feraient d'un seul coup 25% de compétitivité aux entreprises françaises (Comparativement à l’usine à gaz du CICE et du pacte de responsabilités qui n’améliorent au total que de 4%), sans compter la balance commerciale qui deviendrait alors excédentaire.

Avec sa parité fixe, l’euro subit une guerre des monnaies sans y participer. Si l'on regarde le cours de l'euro par rapport au dollar, ce n'est pas l'euro qui est fort mais plutôt le dollar qui est faible. La Fed avec sa politique laisse le dollar se déprécier. L'euro a quand même pris 54% par rapport au dollar depuis 2001. Et curieusement, notre balance commerciale n'est plus excédentaire depuis 2002.

Seule l'Allemagne s’en sort grâce à une politique de dévaluation interne en passant la TVA de 16 à 19% et en augmentant très peu les salaires.

La planche à billet de retour

Comme avant la loi de 1973, la France n’aura plus à emprunter auprès des banques privées. Bernard Monod prévoit que la Banque de France fera croitre de 5% sa masse monétaire annuelle sans qu’il y ait inflation. Il propose que soit créé 100 milliards de nouveaux francs chaque année dont 90 milliards pour le remboursement de la dette et des intérêts aux banques privées et 10 milliards pour la ré-industrialisation de la France. Sur le budget de l’état, les économies se feront principalement par la disparition de 45 milliards de remboursement des intérêts de la dette, 17 milliards d’économie sur le sauvetage de l'euro monnaie unique. Le programme du Front national compte aussi sur 5 à 7 milliards par an de recettes de droits de douanes, 10 milliards d'économies par an en luttant contre la fraude sociale et 16 milliards par an en luttant contre l'immigration.

La dette

A ceux qui prédisent un explosion de la dette, les économistes (y compris de gauche) affirment que ce ne sera pas le cas puisque 97% de la dette française est émise dans des contrats d'emprunt de droit français qui stipulent que la dette sera remboursée dans la monnaie ayant cours dans le pays.D’autre part, le risque financier est toujours supporté par les créanciers, jamais pas les débiteurs. Le programme économique du FN, a prévu qu ‘en cas d’une dépréciation de 25% du franc, cela engendrerait en 2014 environ 15 milliards d'euros d'augmentation de la dette publique.

Les banques pourraient perdre beaucoup d'argent avec la dépréciation du franc. Cela pourrait les mettre en difficulté, voir les amener à faire faillite… Et alors? Répond Bernard Monod, elles ont bien piqué aux contribuables 1000 milliards d'euros lorsqu'il a fallu les sauver au plus fort de la crise. Les 5 plus grandes banques françaises ont été renflouées par l’état à hauteur de 40 milliards d'euros effectivement décaissés et de 320 milliards en garantie. Ce n'est que justice. Et si elles font faillite, l’état rachètera après purge du passif à sa valeur vénale. On pourra ainsi séparer l'activité banque de dépôts de l'activité banque d'affaires et ainsi éviter la prise de contrôle par la BCE et sauver l'épargne des Français, ce qu’avait promis Hollande et qu’il a complètement oublié.

Nous allons protéger la France

Puisque l’Europe est une vraie passoire, le programme du FN prévoit de protéger nos frontières (contrôle des capitaux, des biens, des services et des personnes). Ce n’est pas une fermeture mais un contrôle des flux. Il n’est pas question que la France soit sous la tutelle de l'UE comme l'Espagne et l'Italie le sont déjà. Dans son programme le FN prévoit également :

  • De s’opposer au traité transatlantique USA/UE
  • De se dégager du lobby des marchés financiers et du lobby des multinationales.
  • Que l'emploi aille d'abord aux français.
  • Que tous les produits étrangers qui arrivent en France et qui concurrencent une entreprise nationale se verront appliquer des droits de douane.
  • Comme cela se fait dans de nombreux pays (Canada, Brésil,...)il faudra que les entreprises étrangères s'implantent en France pour pouvoir vendre sur le territoire?

Le choix est simple

Soit l’Europe change ses statuts et devient une démocratie, soit la France, comme d’autre pays vont utiliser l’article 50 du traité de Lisbonne qui permet à un état de sortir de l’Union Européenne. Cela a été le cas du Groenland qui est sorti de l’UE en 1985 après un référendum ainsi que l’ile de St Barthélémy appartenant à la France le 1er janvier 2012. Aujourd’hui certains partis en Finlande, en France, en Grèce, en Italie et en Grande bretagne souhaitent la sortie de leur pays de l’UE, voire de l’euro.

Il y a aussi la solution, de sortir uniquement de la zone euro et de battre sa monnaie, mais pour l’instant les politiques, mis à part le Front national, refuse de débattre sur le sujet et les français sont complètement indifférents, alors que la question est essentielle.

Faut-il sortir de l'euro? On s’aperçoit aussi qu’il n’existe pas une seule et unique réponse à la question. Certains veulent revenir au franc, d’autres veulent aboutir à un euro modulable entre les pays du nord et du sud, d’autres encore que l’euro, plutôt que d’être monnaie unique devienne une monnaie commune, etc. Les solutions sont multiples mais le grand public n'a pas d'opinion, puisque personne n'ose ouvrir le débat.

Je ne suis pas économiste, mais je constate que nos politiques ont changé les règles du jeu en 1973, sans nous demander notre avis. Aujourd’hui, droite comme gauche nous ont endetté à hauteur de 2000 milliards (soit 30 000 euros par français) et je ne vois pas pour quelles raisons un retour en arrière serait une catastrophe.

Élisons des députés qui refusent d’être les valets de la finance et des américains. Je n’ai jamais été proche du FN, mais je dis que c’est le moment de dire : « chiche, essayons ».

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Il faut rendre aux Rothschild ce qui leur appartient : la dette… Et aux français : leur or !

1 Mai 2014 , Rédigé par Capitaine Enzo Publié dans #Banksters

Il faut rendre aux Rothschild ce qui leur appartient : la dette… Et aux français : leur or !

Encore un mensonge de Hollande, il devait s’attaquer à la finance en séparant les banques d’affaires et de dépôts notamment. Depuis, notre apprenti président a été pris en main et briefé par la finance et par Obama, qui l’a mis à sa botte. En tout cas il a bien retenu la leçon car depuis 2 ans, on ne peut pas dire qu’il ait baissé les dépenses publiques. Tiens un exemple, Manolo le catalan veut baisser les dépenses publiques en prenant l’argent dans les poches des plus pauvres avec son plan de réduction de 50 milliards d’euros en 3 ans. Et bien au même moment, l’INSEE nous apprend que sur la seule année 2012, les collectivités locales ont embauché 31 000 fonctionnaires de plus. Motus Sur 2013, aucun chiffre n’est divulgué, sans doute sont-ils pires. Selon la Cour des comptes un fonctionnaire coûte 3,5 millions d’euros (salaires+retraite), les collectivités locales viennent donc d’engager allègrement pour 108 milliards d’euros de dépenses (Voir : Il n’y a pas qu’Hollande qui doit maigrir) . Hollande n’a aucun intérêt à faire baisser les dépenses publiques pour deux raisons, d’abord c’est à coup sûr un électeur de plus pour le PS, mais surtout, si l’état français était dans les clous, il n’aurait pas besoin d’emprunter et les banques ont plutôt intérêt à ce que le budget soit déficitaire, c’est leur gagne-pain de prêter . Depuis janvier 1973, la loi appelée Rothschild a imposé à la Banque de France de ne plus prêter à l’état, depuis cette date l’état doit emprunter avec intérêts auprès des banques privées. Si cette loi de 73 n’avait pas été adoptée par nos politicards, la France n’aurait pas de dettes et ne paierait pas tous les ans 45 milliards d’intérêts qui aujourd’hui se cumulent à près de 2000 milliards payés aux banquiers privés.

C’est sous la présidence de Georges Pompidou, ex-Directeur de la banque Rothschild, en janvier 1973, que la loi «Pompidou-Giscard-Mesmer » encore appelée « loi Rothschild », fût votée. Auparavant l’état français pouvait emprunter à la Banque de France sans intérêts et même ne pas rembourser le capital, car la Banque de France fabriquait du franc lorsque l’état en avait besoin. A partir de cette date, les prêts à l’état ont été assortis d’intérêts pour plus de 45 milliards € par an en moyenne. Michel Rocard déclarait fin décembre 2012 sur Europe1 que, sans cette loi, notre dette serait à un niveau « bénin » (« 16 ou 17 % du PIB »). C’est cette loi qui est directement responsable du « service de la dette » et qui va nous mener dans le mur si nous ne réagissons pas .

Comment sommes-nous arrivés à cette situation ?

Avant 1936, la Banque de France appartenait à 200 familles de banquiers et d’industriels dont les plus connus étaient les Familles Lazard (Banque), Louis-Dreyfus (Négoce de grains), Rothschild (Banque), Schlumberger (Industrie), Schneider (Industrie), Stern (Banque), Vernes (Banque), Wendel (Industrie) et Worms (Banque, Armement naval).

A partir du Front Populaire en 1936, la loi remplace le Conseil de régence qui était auparavant désigné par les actionnaires privés, par des représentants de l’État. Sentant certainement le vent tourner, l’or de la Banque de France fut évacué à partir de 1932 jusqu’à 1940 en grande partie vers les coffres de la Réserve Fédérale (FED) aux US. Ces transferts se firent sans que l’état français soit mis au courant. Quant on sait qui possède la Fed (Les Rothschild en détiennent 53%, Les Frères Lazard (Eugene Mayer), Israel Sieff, La Compagnie Kuhn Loeb, La Compagnie Warburg, Les Frères Lehman, Goldman Sachs, La Famille Rockefeller et J. P. Morgan), on comprend mieux où est partie l’argent des français.

Avant 36, la banque était au dessus de l’Etat, elle était privée et si elle jugeait qu’il ne fallait pas financer tel ou tel projet, elle pouvait s’y opposer. Ce scandale va durer de sa création par Napoléon jusqu’au Front populaire. Ces 200 familles pesaient sur le système fiscal, les transports, le crédit, elles contrôlaient la presse, comme encore de nos jours. Le gouvernement de la France ne gouvernait rien, c’était la Banque de France (avec ses banquiers et ses industriels) qui gouvernait le gouvernement.

Les banquiers privés, les industriels, notamment ceux de la sidérurgie, vont s’opposer au Front Populaire en favorisant l’effort de guerre allemand. Ils vont soutenir financièrement l’Allemagne Nazi en leur vendant de l’acier pour les canons, de l’aluminium pour les avions etc….

C’est finalement le Général de gaulle qui nationalisa en 1945 la Banque de France. Il fallait reconstruire la France, la Banque de France prêtait à l’état sans frais. C’est l’après guerre, la période des 30 glorieuses, il n’y a pas de dette publique, la France se finance quand elle le veut pour reconstruire le pays et sans intérêts.Il n’y a pas de chômage parce que l’Etat pouvait émettre la monnaie nécessaire pour payer les travailleurs. Aujourd’hui, il y aurait du travail, mais ce sont les finances qui manquent, résultat 10 à 15% de chômage.

1973, la fin des 30 glorieuses

On nous a expliqué que 1973 a été marquée par le choc pétrolier, mais en fait, c’est surtout l’année où la finance fait main-basse sur nos dirigeants. Avant cette date, la France n’avait pas de dette, à partir de là tout va changer. Les statuts de la Banque de France sont modifiés par la Loi n°73-7 du 3 janvier 1973, signée par Pompidou, Messmer et Giscard d’Estaing. L’article 25 interdit à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts. Il ne faut pas chercher très loin pour quelle raison cette loi a été adoptée. De Gaulle est décédé depuis 3 ans et Pompidou qui l’a remplacé à la tête de l’état est l’ancien directeur de la banque Rotschild et il en était toujours le valet.

Le 22 juillet 1981, 45 députés, dont Pierre Messmer, l’ancien 1er ministre de Pompidou (sans doute a t-il des remords!), ont déposé un projet de Loi pour permettre à la République d’emprunter sans intérêts dans le cadre de ses investissements économiques. La gauche alors au pouvoir a refusé de voter.

Le début de la dette

L’accroissement sans fond de la dette publique trouve son origine précisément en 1973. Alors qu’il n’y avait pas de dette début 1974, à la fin 1979, elle était déjà de 239 milliards d’euros. A fin 2008, elle s’établit à 1327 milliards d’euros, ainsi entre 1979 et 2008, la dette a augmenté de 1088 milliards d’euros. Sur cette dette de 1327 milliards d’euros, 1306 milliards d’euros sont des intérêts. Si nous avions continué à créer notre monnaie la dette publique serait quasiment inexistante, 21 milliards. Aujourd’hui, nous sommes à prés de 2000 milliards.

Depuis, cet article 25 de la loi de 1973 a été abrogé et remplacé dans le traité de Maastricht en 1992, (l’article 104 du Traité de Maastricht interdit aux États d’emprunter auprès de leurs banque centrales). Avec le traité de Lisbonne, cette loi (devenue l’article 123 du traité de Lisbonne) est passée carrément au niveau constitutionnel de l’Europe. Pour en sortir, c’est impossible sans l’accord unanime des 28 membres. Bien qu’elle ait changé de nom et de numéro, il s’agit toujours de la même loi d’origine française Rothschild !

Actuellement, la Grèce emprunte à des taux de 5% à 8% ! Si la Grèce sortait de l’Euro et de l’Europe, et recouvrait son droit de battre monnaie, elle s’emprunterait à elle-même à 0% et n’aurait plus de problème de remboursement de sa dette.

Quand on entend les allemands rechigner à prêter à la Grèce à 5% de l’argent qu’elle emprunte elle-même à 1,5%.

Aucun pays ne peut échapper à cela. Si la Grèce, l’Espagne, l’Irlande, l’Italie et bientôt la France sont aussi endettés, c’est parce que nos politiques ont voté des textes qu’on nous a dissimulé.

Depuis 40 ans, on doit se serrer la ceinture, non pas pour financer les services publics de demain, mais pour couvrir les intérêts de la dette (+ de 45 milliards par an) et les versements à l’UE (20 milliards par an), Aujourd’hui, 80 % de l’impôt sur le revenu (40 milliards d’euros par an) ne sert qu’à payer les banquiers privés. Cette somme est le deuxième budget de l’État après l’Éducation Nationale, c’est l’équivalent de 240 airbus A350, ou de 3 porte-avions "Charles de Gaulle.

Ce système a des implications désastreuses, il interdit toute possibilité de chantier public de grande ampleur, et ainsi de résorber le chômage et Hollande sait bien tout cela.

Les banques privées ont tous les droits

A Dublin, le gouvernement irlandais a vidé les fonds de retraites, sous la pression de la troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) pour payer les dettes de ses banques. Autre exemple, en janvier 2012, Merkel et Sarkozy étaient accompagnés de Pébereau pour BNP Paribas et Ackermann pour Deutsche Bank, pour négocier le remboursement de la dette grecque avec le gouvernement d’Athènes. Ces deux banques étant les principaux détenteurs de la dette, l’Europe leur a confié la négociation de la destruction de la société grecque. Il ne faut pas s’étonner qu’en France l’article 60 du projet de loi de finances 2014 prévoit l'amnistie généralisée du secteur bancaire en interdisant aux collectivités locales de porter plainte contre les banques qui leur ont vendu des actifs pourris ?

La BNP Paribas a un bilan de 2000 milliards, supérieur au PIB français. Pas étonnant qu’elle puisse exercer un chantage sur l’état français. Au moindre signe de faiblesse, les banquiers font appel à l’état. La France n’a pas les moyens d’adsorber la faillite d’un tel monstre si cela devait arriver ; on demande donc aux contribuables d’assumer les pertes quand ces banksters jouent avec notre argent. L’état se pose en paravent sur tout ce qui peut nuire aux intérêts des banques. Car si elles meurent, nous mourrons tous avec elles.

Mais le bouleversement de cette loi de 73 est que ce sont les banques privées qui créent la monnaie. Elles ont le droit par simple inscription d’une créance en actif et un dépôt au nom du bénéficiaire au passif de créer de la monnaie. C’est ce qui a fait dire au prix Nobel d’économie, Maurice Allais, « que les banquiers font du faux-monnayage ». «La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents »

Et pour couronner le tout, ce bon Raymond Barre en 1976, sans aucune justification économique, a pondu une loi qui a permis aux banques d’augmenter leur taux d’intérêt au-delà du taux de l’inflation.

Ces banquiers font l’histoire

C’est étonnant de constater que l’histoire récente ou actuelle est trés liée aux décisions de ces oligarques de la finance. En 1917, Rothschild finança Lénine pour renverser la Monarchie Russe pour établir le communisme. La dépendance financière de la Russie envers les financiers Rothschild vient de s’éteindre depuis que Poutine a fini de solder la dette russe en 2006. Les Rothschild ont essayé de s’accaparer la banque de Russie, mais Poutine les a expulsé du pays. En réponse aux sanctions occidentales, Wladimir Poutine vient de décider de ne plus utiliser le dollar comme monnaie d’échange (Voir : Il faut sauver le soldat Dollar !) dans le commerce international et la Douma vient d’approuver la semaine dernière, la création d’une carte bancaire en remplacement des cartes américaines Visa et Mastercard qui représentent 90% des transactions.

Rothschild et son influence sur "Rhode scholars" (l’équivalent de notre ENA) n’est certainement pas étranger à la confrontation actuelle de l’OTAN avec la Russie.

En 2000, huit pays n’avaient pas de Banque Centrale appartenant aux Rothschild : Ils s’agissait de : l’Afghanistan, la Russie, l’Irak, le Soudan, la Libye, Cuba, la Corée du Nord et de l’Iran

Après les représailles suite à l’attentat du 11 septembre 2001, l’Irak et l’Afghanistan ont été ajoutés à la liste des Banques Centrales Rothschild. Ensuite, les américains, avec l’aide de leurs alliés, s’en sont pris à Khadafi, qui oh sacrilège avait le projet de créer une monnaie basée sur l’or. Khadafi n’était pas encore mort, que les «rebelles libyens» armés par l’occident avaient déjà eu le temps d’établir une nouvelle Banque Centrale à Benghazi et une nouvelle compagnie pétrolière nationale. (Voir : Comment Obama va couillonner Hollande et l’Europe)

L’Irak, l’Afghanistan et la Libye ayant été correctement réprimés, le Soudan rentré dans le bercail tout seul, il reste à la Russie, Cuba, la Corée du Nord et l’Iran à rentrer dans le rang.

Voilà qui explique les évènements de ces 10 dernières années, mais dans la file d’attente, il y a un coriace, l’ours soviétique, sur lequel les Etats-unis risquent de se casser les dents. Culbuto est bien venu à la rescousse en envoyant 4 Rafales en Pologne. Mais ce n’est pas cela qui va impressionner les russes, à moins que ce soit dans le but que les polonais passent une commande.

La méthode Rothschild

La première banque centrale reprise par la famille Rothschild fut la Banque d’Angleterre. Depuis, ils ont étendu leur contrôle bancaire dans la plupart des pays du monde. Leur méthode est que les politiciens corrompus acceptent des prêts massifs, que le pays ne peut plus jamais rembourser et surtout qu’ils s’endettent auprès des banques du groupe Rothschild .Quand un dirigeant refuse, il est mis sur la touche ou quelquefois assassiné comme Ben Ali, Mouammar Kadhafi ou Hosni Moubarak récemment. Dans le cas ou l’opération échoue, on pratique l’invasion comme en Syrie où une banque Rothschild est établie.

Les Rothschild contrôlent aussi la Réserve Fédérale, la Banque centrale européenne (BCE), le FMI, la Banque mondiale (BM) et la Banque des Règlements Internationaux (BRI). Ils possèdent la plus grande partie de l’or dans le monde ainsi que le London Gold Exchange, qui fixe le prix de l’or chaque jour.

Quand je serai grand, je serai banquier…

la Banque centrale Européenne n’a pas le droit de prêter de l’argent aux états, mais elle prête aux banques privées au taux de 1%. Ensuite, ces mêmes banques privées prêtent aux états à un taux supérieur et empochent la différence. La Grèce empruntent à 5% et si la banque n’a plus confiance, la BCE, lui rachète la dette grecque au même taux de 5%, c’est ça le commerce.

Sur un prêt de 1 milliard d’euros, la banque a gagné environ 40 millions sans rien faire d’autre que d’échanger deux bouts de papier, sans avoir investi quoique ce soit, ni pris le moindre risque.

Finalement, c’est fastoche d’être banquier !

Ou est l’or des français et qui contrôle notre or ?

En 1968, Giscard d’Estaing, alors ministre des finances du Général de Gaulle, était parvenu à dissuader le président qui voulait rapatrier le stock d'or appartenant à la France des États-Unis. Cette phrase m’a interloqué, comment expliquer que cet or placé en 1940 par Rothschild dans les coffres de la FED américaine, pour le protéger de la convoitise des allemands, ne soit toujours pas revenu en France plus de 20 ans après la fin de la guerre. Entre 1932 et 1940, 2700 tonnes d’or avaient été transportées sans que l’état français le sache, vers les Etats-unis (la plus grosse partie) et une autre partie en Afrique (Thies Sénégal).

Combien de tonnes d’or sont dans les coffres de la Banque de France ? A t-elle récupéré aujourd’hui l’or de la FED et d’Afrique ? L’or est-il sous le le contrôle de l’état ? Il y a de quoi s’inquiéter devant ce flou qui entoure l’or des français. Il ne faut pas, un peu comme le client d’une banque, ne pas se soucier de savoir où sont ses avoirs. Tant qu’on a la confiance, oui mais la confiance, j’aurais plutôt tendance à la perdre. Idem, pour les lingots et les bijoux placés dans votre coffre, le jour où la banque dépose le bilan, il vous sera impossible de le faire ouvrir.

Rien ne peut certifier à 100% qu’en cas d’un effondrement monétaire de la zone euro, "l’or des français" se trouvent toujours dans les coffres de la Banque de France, ni même sur le territoire. Qui dit que cet or (estimé à 2400T en 2011) n’a pas été versé en garantie de la dette aux banques privées?

L’exemple de l’Irlande

En 2008, les banquiers islandais ont joué avec l’argent de leurs clients aux subprimes et ont totalisé une perte de 85 milliards de dollars. Comparé à la France, cela représente une perte de 13 300 milliards d’euros. Alors que la Grèce agonise sous le dictat de la communauté financière internationale, les islandais sont descendus dans la rue. Résultat le 1er ministre de l’époque et les banquiers véreux se sont tous retrouvés au tribunal. Chez nous, les banquiers sont automatiquement absous de toute responsabilité et même on leur maintient, en cas de faillite, la tête hors de l’eau avec l’argent du contribuable.

300 responsables, dont les directeurs généraux des 3 principales banques d’Islande, attendent d être jugés ainsi que l’ex-premier ministre. Un contraste avec ce qui se passe aux Etats-Unis ou pas un seul responsable financier de haut niveau impliqué dans le scandale des millions de prêts hypothécaires frelatés n’a fait l’objet de poursuites pénales.

Le nouveau gouvernement islandais a demandé aux banques locales de passer en pertes, l’intégralité de la partie de leur créance dépassant 110% de la valeur des biens immobiliers financés. Histoire de leur apprendre que le mot subprime est intraduisible dans le jargon islandais. En Juin 2010, la Cour Suprême islandaise a décidé que les prêts indexés sur des devises étrangères étaient tout simplement illégaux. Les banquiers du pays se sont assis sur l’équivalent de 13% du PIB du pays.

L’Islande a connu une baisse de 6,7% du PIB en 2009, mais depuis 2010 le pays a retrouvé la croissance, 2,9% en 2010 et 2,4% en 2012 et en 2013. Nettement mieux que les prévisions les plus optimistes sur la zone Euro qui peinent à s’engager sur un chiffre supérieur à 0,2% en 2012.

On comprend pourquoi les islandais rechignent à rejoindre l’Union Européenne.

Gare aux moutons !

Les deux fois ou la Banque de France fut sous le contrôle du peuple, le chômage à reculé et les hommes se sont épanouis. Rappelez-vous, le Front Populaire a créé les congés payés, la semaine de 48 heures, un jour de congé par semaine,..., puis de 1945 à 1973, les fameuses trente glorieuses.

Contrairement à ce que l’on nous rabâche, la dette n’est pas une fatalité mais un choix politique fait dans notre dos. Nous payons depuis 40 ans des milliards au profit des financiers privés. La France, ne peut plus rembourser sa dette, ni financer sa politique sans emprunter aux banques et s’endetter à l’infini. Aujourd’hui, elle ne peut que verser des intérêts. La Russie s’est sortie de l’emprise des financiers en remboursant l’intégralité de sa dette, la France n’en a plus les moyens. Aujourd’hui, les politiques engagent des politiques d’austérité et des baisses de dépenses publiques, seul moyen de retarder la banqueroute de l’Etat.

Pour s’en sortir, il n’y a que deux solutions :

  • Soit que les états puissent se financer sans intérêt auprès de la BCE. Il faut revoir les critères de Maastricht. Cela suppose une décision à l’unanimité des états. Autant dire qu’au niveau européen, une telle clause est pratiquement impossible.
  • L’autre solution est de sortir des Traités de Maastricht et de Lisbonne, c’est-à-dire quitter l’euro et revenir au franc et abroger la loi de 1973 en redonnant à la Banque de France le pouvoir de création monétaire, et de faire des versements non remboursables au Trésor Public.
  • Y a bien une autre solution, c’est de suivre les conseils d’Eric Cantona.

Il reste un point important. Pendant la campagne présidentielle, Hollande, dans son combat avec le milieu de la finance avait décidé de casser la loi Delors de 1984 qui autorisa la fusion des banques de dépôt et des banques d’affaires. Cette loi permet donc aux banques d’affaires de jouer au « casino » en utilisant l’argent des déposants. En cas de crise comme dernièrement, c’est l’état qui est dans l’obligation de renflouer les banques mafieuses.

Les français travaillent plus de 7 mois de l’année pour alimenter le système fiscal qui graisse la patte aux usuriers. Rassurez-vous, les 5 derniers mois vous sont offerts !

"Pire qu’esclave est l’esclave qui s’ignore". Disait Aristote

J’ai toujours cru que mon destin était entre mes mains, mais j’ai découvert que je suis un esclave, que la sueur de mon front, que mes impôts vont directement dans les poches de Goldman Sachs, Rockefeller, Lehman, Lazard, Morgan, Rothschild, Franc-Maçon, Bilderberg Group, FMI, BCE, OCDE, OMC, CIA, NSA ……, qu’ après 40 ans de trahison et de mauvaise gestion, nos dirigeants veulent nous faire payer l’addition ! Gare aux moutons, car un jour, ils vont se révolter.

Il faut retrouver un homme politique de la carrure de de Gaulle. Pendant la période des 30 glorieuses, Rothschild et sa bande n’ont pas osé s’attaquer à ce monument.

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