Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Capitaine Enzo

Articles avec #politique tag

Le diner de cons de Bruxelles

29 Mai 2014 , Rédigé par Capitaine Enzo Publié dans #Politique

Le diner de cons de Bruxelles

Mardi, deux jours après l'élection au Parlement européen, les 28 chefs d'état ont organisé un diner à Bruxelles. Chacun a eu 4 minutes pour prendre la parole. Notre François Pignon a été mis au rencard par les 27 et son discours n'a même plus amusé ses collègues. A Bruxelles, notre Culbuto a enfin trouvé sa place, jusqu'à son départ, ce sera lui le con de tous les diners.

Il avait pourtant été énergique la veille à la télé, les 27 allaient l'entendre, il allait taper du poing sur la table. Mais à Bruxelles, son discours était tout autre. Il a essayé d'expliquer que la France allait faire des réformes structurelles et qu’elle souhaitait qu’on la ménage et qu’on lui laisse du temps, mais peine perdue ! Finalement, ses collègues l'ont très peu laisser parler et sont passés à autre chose, ils n'avaient plus envie de l'entendre, parce qu'à Bruxelles aussi, plus personne ne le croit.

Angéla Merkel, la grande gagnante de ces élections l'a même humilié quand elle a dit qu’il fallait répondre au vote d’extrême-droite en faisant de la compétitivité, de la croissance et de la richesse . Elle a ajouté que c'était valable pour tous, y compris les Français.

Culbuto lasse tout le monde avec ses discours creux. Jamais la France n’aura eu si peu d’influence et aussi peu d’autorité. Et Hollande a donné à la France sa propre image, ses mensonges, son manque de courage. A cause de lui, personne ne nous prend au sérieux. La seule réussite de Culbuto est d'avoir entrainé avec lui dans sa faillite l'UMP et l'extrême gauche.

Quelle crédibilité accorder à un menteur, fossoyeur de son pays dont le seul but est de gagner du temps parce qu'il pense uniquement à lui. Il se voit réélu en 2017. Dans les diners de cons, chaque convive amène le sien, hier soir, les 27 pays européens se sont mis d'accord pour n'inviter qu'un con qui surpassait tous ceux auxquels ils auraient pu penser. Nous, Français, savions que c'était un champion du monde. Eux n'ont pas mis longtemps à le comprendre.

Voir les commentaires

Qui est le meilleur VRP de la planète?

29 Mai 2014 , Rédigé par Capitaine Enzo Publié dans #Politique

Qui est le meilleur VRP de la planète?

Inutile de vous dire qu’au forum de St Pétersbourg la semaine dernière, l’équivalant russe de celui de Davos créé en 2006 par Wladimir Poutine, il y avait de nombreux dirigeants d’entreprises américains et européens. On voit bien que les mesures prises envers la Russie par Obama et Hollande ne sont même pas respectées, y compris dans des entreprises appartenant à l’état. On y croisait beaucoup de patrons français et américains. Patrick Kron, le PDG d'Alstom, Christophe de Margerie, le PDG de Total, Jean-François Decaux, codirecteur général de JCDecaux, Jean-Pascal Tricoire (Schneider Electric), Henri Proglio (EDF), Jean-François Cirelli (GDF-Suez) et Franck Riboud (Danone) ont cotoyé Poutine sans oublier des groupes comme General electric, Exxon mobil, BP ou Mercedes. Tous ces noms de l'industrie mondiale n'ont pas peur de se montrer avec le gratin russe. Il aurait fallu prendre une photo et l'envoyer à l’Elysée et à Bruxelles. Depuis des mois, les médias nous inondent de fausses informations, ils emboitent fidèlement le pas de nos dirigeants pour dire que la Russie est au bord de la faillite, pourtant les grands patrons de l’industrie ne s’y trompent pas, ils savent que la Russie est un partenaire incontournable. Hollande au lieu d’aller dans le Caucase pour aller critiquer Poutine, ferait mieux de se tourner vers ce grand pays qui a autant besoin de nous que nous de lui. Pendant que Poutine engrange des milliards, du coté de chez Pépère de l’Elysée, cela va moins bien : Les quatre chefs d'état-major (des armées, de l'armée de terre, de la marine et de l'air) menacent de démissionner en raison des coupes dans le budget de la Défense, l’Unédic, ces vendus contredisent l’inversion de la courbe et annoncent une nouvelle progression du chômage pour 2014 et 2015, la SNCF a commandé 2000 nouveaux trains trop larges qui ne rentrent pas dans toutes les gares et enfin Culbuto prend une grosse baffe aux élections européennes. Mais, dès le lendemain, il nous explique que ses potes de Bruxelles vont l’entendre......

Alors que l’Ukraine vient d’élire un président milliardaire qui va pouvoir ainsi inonder l’Europe de ses chocolats et confiseries, les ukrainiens vont avoir ce qu’ils souhaitaient, toucher des milliards d’euros de l’Union Européenne. Tout cela va donner des idées aux autres états Balkans, Caucase, Moldavie, Biélorussie, ... qui souhaitent aussi toucher les milliards des contribuables européens. Et comme les partisans de l’élargissement ont encore la majorité au Parlement Européen, les « Kommissaires du peuple » de Bruxelles ont les mains libres.

Hollande se lance dans le commerce « de détail »

Quelques jours avant les élections européennes, notre président a mis ses habits de VRP pour aller faire une ballade dans le Caucase. En Azerbaïdjan, l'un des régimes les plus autoritaires de la région, il en a profité pour critiquer la Russie, dans ce pays dirigé de père en fils par la famille Aliev depuis plus de 40 ans. La Constitution vient d’ être modifiée afin que la famille Aliev puisse se présenter à l’infini à l’élection présidentielle. Ils sont tellement sur d’eux que le résultat de la dernière élection, il y a 7 mois, a été annoncé… la veille du vote ! C’est devenu un grand ami de Culbuto et l‘entendre critiquer un référendum dans l’est de l’Ukraine, voilà qui est déjà cocasse. Mais quand il le fait depuis la capitale de ce régime autoritaire… ça vire carrément à la bouffonnerie.

Notre « représentant de commerce » français a salué, « les réalisations considérables qui font de l'Azerbaïdjan une référence pour la région et même dans le monde ». Hollande est prêt à bouffer sa chemise pour cet ancien satellite de l’URSS au sous-sol plein de pétrole, mais son régime, lui, sent plutôt le gaz. Pour éviter les questions sur les droits de l’homme et afin que sa majesté Culbuto 1er soit plus à l’aise, le régime avaient arrêté quelques journalistes. Il ne faut pas en vouloir à Hollande d'être médiocre, il n’a réussi qu’à ramener des miettes de ce voyage à dominance économique, quelques accords signés en vue de la création d’une Chambre de commerce et d’industrie Azerbaïdjan-France, la fourniture d’autobus à la municipalité de Bakou et la vente de 50 locomotives, pas de quoi sauter au plafond. On sait aussi qu’il a essayé de vendre des éoliennes socialistes pour essayer d'exporter du vent.

En Georgie et en Arménie, il n’a pas pu placer son couplet anti-russe car ces deux pays sont amis avec Poutine. Inutile de dire qu’à part montrer sa bedaine et être allé en Arménie pour assister à un concert d’Aznavour, notre président est rentré bredouille de son voyage au Caucase. Il a quand même agrémenté ce voyage par quelques blagues à deux balles qui ne font rire que lui.

Quel gros lourd !

Quand Poutine se déplace, c’est du lourd

Poutine a rendu visite à son voisin chinois et au contraire de notre président, il n’y est pas allé pour brasser de l’air. Il a en effet signé un contrat de fourniture de gaz entre la Russie et la Chine pour un montant de 400 milliards de dollars sur une période de 30 ans. C’est le plus gros contrat jamais signé entre deux états.

Le russe Gazprom fournira en gaz la deuxième économie mondiale à partir de 2018, et le volume livré à la Chine gonflera progressivement pour atteindre à terme 38 milliards de mètres cube par an.

Poutine est en train de retourner contre les Occidentaux les armes.....du capitalisme et du libéralisme!!!! Ce contrat est colossal, mais surtout parce que ces ventes de gaz ne vont plus être payées en dollars mais en yuans ou en roubles. Car derrière la crise ukrainienne se joue surtout l’avenir du dollar comme monnaie mondiale et la domination américaine sur le monde (Voir : Il faut sauver le soldat Dollar ! ). Souvenez-vous de l’épisode du relèvement du plafond de la dette américaine, la Chine furieuse n’avait pas apprécié et avait indiqué qu’il était temps de désaméricaniser le monde…

Pendant que Hollande ramène quelques petits contrats insignifiants de sa tournée au Caucase, qu’il s’occupe de l’Ukraine et de l’Afrique, Poutine engrange les milliards. Au lieu de s'occuper des affaires géopolitiques notre président ferait mieux de s'occuper de ce qui nous intéresse nous français à savoir le chômage, la sécurité et le niveau de vie qui ne cesse de se détériorer. L'armée n'a plus un rond mais on s'engage à droite, à gauche.., il va falloir ressortir les fusils MAS 36 d’avant guerre.

La Russie menace l’Europe de couper le gaz

Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev vient de mettre la pression sur l’UE évoquant la possibilité théorique d’une réorientation vers la Chine des exportations de gaz russe qui n’iraient plus vers l’Europe. La Russie a suffisamment de réserves pour livrer du gaz et à l’Europe et à la Chine. Mais si la situation avec l'occident se détériore, le gaz livré en Europe pourrait être envoyé en Chine.

Demain, la Russie ne dépendra plus financièrement de ses exportations de gaz vers les pays européens mais l’Europe dépend de ses importations. Si l'Europe veut remplacer le gaz russe par le gaz de schiste américain, il ne faut pas oublier qu'il n'existe pas de gazoduc traversant l’Atlantique. Il faut donc liquéfier le gaz US (ce qui est en cours mais pas encore achevé) puis transporter dans d'immenses bateaux méthaniers. Remplacer le gaz russe par une flotte entière de bateaux prendra des années, et nous coûtera surtout plus cher.

Nous sommes dépendants du gaz russe, puisque les Américains sont incapables aujourd'hui de livrer l'Europe. Victoire de Poutine et évidemment l’Union européenne se retrouve encore être le dindon de la farce de l’affrontement américano-russe pour le leadership mondial.

Aussitôt, notre ahuri, président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, vient d’écrire une lettre à Vladimir Poutine en disant : « Tant que se poursuivent les discussions à trois, entre la Russie, l’Ukraine et l’UE, les livraisons de gaz ne devraient pas être interrompues. Je compte sur la Fédération de Russie pour maintenir cet engagement. » Ou encore « il est impératif que toutes les parties continuent de s’engager de manière constructive dans ce processus, et se mettent d’accord également sur un prix qui reflète les conditions de marché », écrit Barroso pour qui cela « relève de la responsabilité de la compagnie russe Gazprom que d’assurer les livraisons des volumes requis comme prévu dans les contrats passés avec les compagnies européennes »…

Mais nos technocrates de Bruxelles auraient pu réfléchir avant d’aller allumer le feu en Ukraine, et il est évident que Vladimir Poutine nous fera payer au prix fort notre alignement stupide sur les positions américaines. Voilà, au bout d’un mois de crise ukrainienne, à quel jeu la grande puissance économique qu’est l’Europe, en est réduite : supplier Vladimir Poutine de ne pas couper le robinet de gaz.

Le coup fabuleux de Poutine qui a fait gagner 20 milliards à la Russie.

Avant la crise ukrainienne, environ la moitié des actions des entreprises énergétiques russes appartenaient à des investisseurs étrangers (US et Européens). Cela signifiait que presque la moitié des revenus de l’industrie gazière et pétrolière n’allaient pas dans les caisses de l’État russe, mais sur les comptes des « requins de la finance »

Avec la crise en Ukraine et en Crimée le rouble a commencé à chuter fortement, mais la Banque Centrale Russe n'a rien fait pour soutenir son cours. Il y a même eu des rumeurs faisant état que la Russie n'avait plus assez de réserves de devises. Ces rumeurs et les déclarations de Poutine, prêt à protéger la population russophone de l’Ukraine, ont conduit à une forte baisse des prix des actions des entreprises d’énergie russes. Les investisseurs occidentaux ont commencé à mettre en vente des actions avant qu’elles ne perdent toute valeur. Poutine a attendu toute la semaine, mais quand les prix des actions ont atteint le plancher, il a donné ordre d’acheter rapidement les actions à tous les Européens et américains .

Le temps que les requins comprennent qu’ils avaient été roulés dans la farine, il était déjà trop tard : les actions étaient entre les mains des Russes. Non seulement la Russie a gagné en ces quelques jours environ 20 milliards de dollars mais elle a aussi ramené à domicile les actions de ses entreprises. Maintenant, les revenus du pétrole et du gaz ne s’écouleront plus à l’étranger, mais resteront en Russie. Depuis le rouble se redresse de lui-même ainsi que la bourse de Moscou.

Leurs actions, qui rapportent des milliards de dollars, ont été rachetées en quelques minutes pour quelques centimes et ont laissé les investisseurs occidentaux sans revenus du pétrole et du gaz. L’histoire des marchés boursiers avait rarement vu une opération aussi brillante.

L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

Ce n’est pas une 2ème guerre froide à laquelle nous assistons entre les USA et la Russie. Elle n’est pas idéologique mais économique et les américains pour arriver à leurs fins ne font pas dans le détail. Ils ont financé depuis 2009 à coup de milliards de dollars des groupes néo-nazis pour s’accaparer l’Ukraine. Le dessein des États-Unis est en effet de faire main basse sur le potentiel gazier de cet ancien satellite de l’URSS qui fournirait l’Europe en gaz (complété par du gaz américain), à la place de la Russie, en attendant qu’eux-mêmes soient capables de livrer complètement leur gaz de schiste à l’Europe.

Pour arriver à leur but, il faut que l’Ukraine se mette rapidement à produire son propre gaz, en partenariat avec les majors pétrolières américaines, et qu’elle rejoigne le bloc européen. Les États-Unis ont accompagné l’Ukraine vers sa libération de l’emprise russe et vers son indépendance énergétique. L’Ukraine avait signé en 2013 des accords avec Shell et Chevron les autorisant à exploiter les gisements de gaz de schiste de Yuzovska et d’Olesska. La crise a débuté lorsque le président Ukrainien Viktor Ianoukovitch, a fait une volte-face politique en préférant la Russie à l’UE.

Mais depuis que l’occident a poussé Ianoukovitch vers la sortie, les affaires ont repris leur cours. L’Ukraine vient de confirmer la prochaine signature d’un contrat de production avec un consortium dirigé par ExxonMobil (appartenant à Rockfeller) sur l’exploitation du champ pétrolier et gazier Skifska, en mer Noire, un projet de 10-12 milliards de dollars. Grande perdante : la société russe Lukoil, qui n’a pas été retenue. Comme par hasard, le fils de Joe Biden (vice-président américain) vient d’obtenir un poste au conseil de direction de la plus grande firme gazière de l’Ukraine !

Les pays européens sont en récession, croissance 0 aux USA, les américains mis en difficulté par la Chine, lorgnent maintenant l’Europe comme principal marché d’exportation pour leur gaz.

Comment déloger la Russie de sa place de premier fournisseur ? En cassant les prix, pour commencer, car le gaz russe est facturé très cher à l’Europe. Mais avant cela, il s’agit de couper le cordon énergétique entre l’Europe et la Russie. Pour ce faire, il faut que l’Ukraine se mette rapidement à produire son propre gaz

Tout comme en Irak, en Afghanistan et en Libye (et peut-être un jour en Iran et au Venezuela?), les majors américaines arrivent en terrain conquis là où Washington a préalablement déblayé le terrain en changeant le régime.

Hollande, l ‘économiste devrait prendre des leçons

Finalement, les accords de commerce entre l’Europe et la Russie sont à peine entamés par les sanctions prises par l’UE. Les entreprises françaises ne tiennent pas compte des sanctions que Hollande a prise, obéissant à son ami Obama. Ainsi EDF et Total coopèrent étroitement pour la fourniture de gaz avec Gazprom. Au forum de St Pétersbourg, Total vient de signer un accord avec Lukoil pour une nouvelle exploration du pétrole de schiste en Sibérie. JCDecaux vient de s’associer au leader russe de l'affichage, tandis que Poma et Recylex ont lancé des partenariats inédits en vue de construire des usines locales (de remontées mécaniques et de recyclage de batteries).

Parallèlement, Fabius a tenu le 13 mai dernier, à la Brookings Institution à Washington, d'étonnants propos sur la marche du monde. Il a souligné la nécessité pour l'Occident de ne pas se détourner de pays comme la Russie ou la Chine : « Ces pays jugent l'ordre international déséquilibré en faveur de l'Occident. Nous pouvons ne pas être d'accord, mais nous devons tenir compte de leur sentiment. »

Hollande et Sego viennent-ils de s’apercevoir que les américains voulaient nous fourguer du gaz de schiste, ça c’est pas bon pour être réélu en 2017.

Hollande se détournerait-il des positions américaines? On aimerait y croire. Aurait-il eu une illumination ?

Voir les commentaires
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >>